Le comité de pilotage du Projet de création des activités économiques inclusives et résilientes au changement climatique (ProClimat) a tenu, le 11 juin à Brazzaville, sa session inaugurale au cours de laquelle il a approuvé son budget prévisionnel arrêté à plus de 12 milliards FCFA.
La session inaugurale du projet ProClimat a été présidée par le directeur de cabinet de la ministre du Plan, de la Statistique et de l'Intégration régionale, Ferdinand Sosthène Likouka. A l'occasion, les membres du comité de pilotage ont entériné le budget du projet qui s'élève à la somme de 12 980 328 770 FCFA. L'enveloppe servira à financer les six composantes du projet afin de garantir sa réussite.
Il s'agira, entre autres, de renforcer les capacités des institutions et promouvoir la cohésion sociale, de financer des activités soutenant les capacités institutionnelles et communautaires pour construire des moyens de subsistance inclusifs.
Cette somme permettra non seulement de redynamiser les investissements dans l'agriculture durable, mais aussi de développer la résilience dans les paysages du projet. Elle servira surtout à financer des infrastructures pour promouvoir une agriculture résiliente afin d'améliorer les moyens de subsistance.
« La composante 6 du projet ProClimat porte sur la mise en oeuvre des réponses d'urgence à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle, question de répondre aux besoins les plus aigus en matière d'insécurité alimentaire à court terme. La mise en oeuvre de cette composante est confiée au Programme alimentaire mondial, conformément à la recommandation adoptée par les membres du comité de pilotage », a précisé le coordonnateur du projet, Maixans Sosthène Mayoukou.
Saluant le dynamisme des participants, le directeur de cabinet de la ministre du Plan, de la Statistique et de l'Intégration régionale les a exhortés à traduire dans les faits la recommandation adoptée à l'issue des travaux.
« Je tiens à vous féliciter pour la manière dont vous aviez examiné les dossiers soumis à votre approbation, surtout de l'aboutissement du plan de travail 2024, même si c'est à mi-chemin de notre projet. Nous devons tous retenir qu'une recommandation forte a été dégagée au cours de notre réunion. Elle doit faire l'objet de la communication à vos chefs respectifs pour ne pas qu'ils soient surpris de son applicabilité lorsque le gouvernement la mettra en exécution », a conclu Ferdinand Sosthène Likouka.