Taba Ahmétou (Diama) — Le directeur des droits humains au ministère de la Justice, Julien Ngane Ndour, a relevé l'existence de "beaucoup de difficultés" dans les relations entre les entreprises et les communautés, un problème dû surtout à un "manque de communication" entre les deux parties, précise-t-il.
"Nous avons noté qu'il y a beaucoup de difficultés entre les entreprises et les communautés, des problèmes qui sont surtout liés au manque de communication", a-t-il souligné.
Il s'exprimait lors de la journée nationale consacrée aux entreprises et aux droits de l'homme, tenue à Taba Ahmetou, village de la commune de Diama, dans la région de Saint Louis (nord).
L'une des recommandations phares consiste, selon lui, à "voir comment faire pour installer un mécanisme de concertation qui pourrait permettre à ces acteurs et aux autorités locales de mieux discuter".
Il a invité les acteurs communautaires "à privilégier toujours le dialogue, les échanges fructueux pour aller effectivement vers l'essentiel".
Le président de la commission des lois de l'Assemblée nationale, Moussa Diakhaté, estime que "ce manque d'échanges peut être évité". Il a préconisé à cet effet que "des journées de dialogue soient décentralisées dans toutes les zones, pour que ceux qui y participent puissent traduire en actes les aspirations de la population".
Après Saint-Louis, ces journées de concertation se tiendront à Kédougou. La région de Thés en avait accueilli la première étape.