Des sociétés s'intéressent de nouveau au potentiel de la Grande île en termes de capacité de production d'uranium.
Global Li-Ion, société canadienne, veut en effet explorer le potentiel prometteur de l'uranium à Madagascar. Il y a quelques jours, cette firme annonce avoir signé un mémorandum d'entente dans le but d'explorer des réserves potentielles d'uranium.
Dans un communiqué, il est indiqué que "Global Li-Ion est heureux d'annoncer qu'elle a conclu un protocole d'accord avec une société privée malgache pour mener à bien la diligence raisonnable sur ses prospections d'uranium à Madagascar. Les projets ont fait l'objet de travaux d'exploration antérieurs qui ont montré un grand potentiel pour contenir de l'uranium." En effet, le gros des réserves de minéraux critiques du pays a déjà été prospecté par l'administration coloniale, et même bien avant.
Dès le début du XXe siècle, en 1906, le premier décret minier a été déclaré, ouvrant aussi la voie à l'exploration de ce potentiel et déjà aux premières exportations de minéraux de la Grande île. Il fut un temps, en 1925, où le pays s'est déjà situé au premier rang mondial des exportations de graphite. Depuis les années 2000, l'uranium malgache a suscité un vif intérêt de la part de différentes sociétés qui se sont aventurées dans l'exploration de ce potentiel.
Opportunité
Le président de la société canadienne affirme qu'une réussite éventuelle de la prospection permettrait au pays d'accroître son potentiel, mais aussi de se repositionner stratégiquement dans les nouveaux centres d'intérêt mondiaux et l'évolution des industries de technologie. "Nous sommes très heureux d'avoir cette opportunité d'ajouter un projet d'uranium à notre portefeuille.
L'uranium et, par la suite, l'énergie nucléaire sont de loin l'élément clé le plus important de l'effort mondial en faveur de l'énergie verte pour l'électrification. L'énergie nucléaire est également devenue un sujet brûlant dans le monde de l'intelligence artificielle, à mesure que l'industrie technologique prend conscience de la quantité d'énergie nécessaire au fonctionnement des ordinateurs pour l'IA générative", a déclaré Jason Walsh, président de Global Li-Ion.
