Congo-Brazzaville: Autonomisation des femmes - Des productrices se dotent d'un espace de vente

Les femmes évoluant dans le domaine de l'agriculture dans des départements de Brazzaville, Pointe-Noire et la Bouenza ont désormais un espace de commercialisation de leurs produits agricoles afin de faciliter l'évacuation vers l'acheteur dans un délai raisonnable.

L'espace dénommé « Sumba na bilanga » met en valeur les activités des productrices, transformatrices, commerçantes, grossistes, restauratrices et des vendeurs de matériel agricole ainsi que des semences en les mettant en contact avec les acheteurs.

L'échange entre eux se fait à travers la plateforme numérique « www.sumbanabilanga.com » lancée par l'Association « Azur développement » le 7 juin à Brazzaville. Cette plateforme s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du projet « Promotion des droits et autonomisation économique des femmes et des filles vulnérables » des départements de Brazzaville, Pointe-Noire et la Bouenza, financé par le Fonds de la Francophonie. Il s'agit de permettre un meilleur accès des femmes et des jeunes filles vulnérables aux opportunités de formation et d'insertion socio-professionnelle et économique pour leur autonomisation, de développer une plateforme de vente des produits pour leur permettre d'écouler leurs marchandises dans un court délai.

Le projet consiste également à améliorer les aptitudes des femmes et filles vulnérables à prévenir les grossesses précoces, non désirées et les violences sexuelles en renforçant leur accès à l'information et aux services de santé sexuelle ainsi que de la reproduction offerts par les centres de santé partenaires du projet.

L'espace « Sumba na bilanga » permet de présenter les produits et passer des commandes via le site internet, le téléphone et l'application WhatsApp, a expliqué l'assistant au projet, Emmanuel Nkounkou. Selon lui, le site informe l'usager, notamment sur la productrice, le stock, le type de produits agricoles, le prix des produits agricoles transformés ou valorisés; précisément la pâte d'arachide, les courges ainsi que des produits non valorisés comme le haricot, les tubercules de manioc.

Il a rappelé à cette même occasion que l'association joue le rôle d'intermédiaire entre les deux acteurs avant de souhaiter voir ces femmes devenir autonomes et se prendre en charge. Le directeur départemental de l'Agriculture, Rodrigue Gamard Diahouakou, pour sa part, a assuré l'association de sa disponibilité à collaborer avec elle.

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