Congo-Brazzaville: Journée de la concorde nationale - Une conférence-débat clôt les activités à Pointe-Noire

Le Comité de suivi de la convention de la paix et la reconstruction du Congo a commémoré le 33e anniversaire de la Journée de la concorde nationale, le 10 juin, à Pointe-Noire à travers une série d'activités dont la conférence-débat animée par son commissaire général, Marius Mouambenga.

Réunis à la Maison de la République, située dans le premier arrondissement de Pointe-Noire, Lumumba, les participants à la rencontre qui s'est déroulée en présence des autorités locales, dont le préfet Honoré Paka, ont suivi la communication de Marius Mouambenga sur le thème « Ensemble, vulgarisons la Convention pour la paix et la reconstruction du Congo pour contribuer à la marche vers le développement : bilan et perspectives ».

Dans son exposé, le commissaire général chargé de la permanence du Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo a insisté sur la paix qui doit régner sur toute l'étendue du territoire national. « Nous avons besoin de paix, nous attendons des différents acteurs que la paix règne dans le pays. Chaque fois que nous allons célébrer la Journée du 10 juin, il faut qu'on se lave les mains pour que les conflits s'arrêtent », a insisté Marius Mouambenga.

Revenant sur l'historique de cette journée, il a rappelé que l'objectif du Comité de suivi est de faire en sorte que tous les actes pris au sortir de la Conférence nationale souveraine du 25 février au 10 juin 1991 soient mis en oeuvre. « Il ne faut pas arrêter le dialogue ; la paix reste la paix ; il faut être tolérant pour écouter les autres sinon tu n'iras pas trop loin. Beaucoup d'années se sont passées, nous sommes à la 33e année et notre objectif, en tant que Comité de suivi, c'est de faire que maintenant la paix règne. Même si nous sommes des partis politiques différents, nous devons être ensemble, le Congo est notre patrimoine commun. Faisons de telle sorte que tout ce qui concerne le Congo, là où chacun pourra apporter sa contribution, qu'il le fasse », a conseillé le commissaire général.

Parlant du bilan des 33 ans, il a souligné la nécessité de faire le point en matière de politique, de paix et en matière sociale pour voir si chaque acteur est prêt à apporter sa contribution pour que la paix règne dans le pays qui ne devrait plus connaître les soubresauts du passé.

Notons qu'outre l'avènement de la démocratie, l'un des actes fondamentaux de la Conférence nationale souveraine a été la cérémonie de lavement des mains au Palais des congrès de Brazzaville, le 10 juin 1991, en signe de réconciliation des filles et fils du Congo.

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