En marge de la 112e session de la Conférence internationale du travail, la 36e session ordinaire du Conseil des ministres de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale s'est tenue, ce mercredi 12 juin 2024, à Genève, en Suisse.
Douze points étaient inscrits à l'ordre du jour de cette session. Il s'agit de l'examen et adoption du compte rendu de la 35e session ordinaire du Conseil des ministres de tutelle de la prévoyance sociale tenue, le 15 décembre 2023, à Ouagadougou, de l'examen et adoption du rapport d'activités de l'exercice 2023 du Secrétaire exécutif de la requête du ministre de la Santé publique et de la Prévention de la République du Tchad relative à l'inscription de la Caisse nationale d'assurance santé (CNAS) en qualité d'observateur dans le portefeuille de la CIPRES.
A cela s'ajoutent la désignation des représentants des banques centrales au sein de la Commission de surveillance de la prévoyance sociale, le renouvellement du mandat du Secrétaire exécutif, la revalorisation des avantages accordés aux membres des organes de la CIPRES, le point sur la situation des contributions des Etats membres au budget de la Conférence... « Dans son discours d'ouverture, le ministre d'Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié », par ailleurs président du Conseil des ministres de la CIPRES, a salué la présence d'éminentes personnalités composant les différentes délégations des Etats membres dont la forte présence témoigne de leur engagement et de l'intérêt portés à la question de la prévoyance sociale pour les populations.
Pour le ministre d'Etat, la présente tribune qui regroupe des techniciens et des décideurs de la prévoyance sociale des Etats membres de la CIPRES contribuera sans nul doute à booster les bonnes pratiques dans le domaine de la protection sociale. Il a dit compter sur l'anticipation des différents acteurs présents à cette session pour déceler des mécanismes et des financements innovants à même de remédier aux difficultés que connaissent les systèmes de protection sociale en Afrique en général et dans notre espace en particulier. « Les dossiers qui nous sont soumis présentent des enjeux énormes pour la bonne marche et la survie de notre institution.
A cet effet, j'invite mes confrères, ministres chargés de la tutelle technique de nos organismes de prévoyance sociale, à mener des échanges emprunts de courtoisie et sans passion dans le sens du bien commun », a-t-il relevé. Bassolma Bazié s'est dit convaincu qu'au terme des travaux, les décisions prises permettront aux Etats membres d'impacter positivement toutes les sphères de la vie des populations pour une vraie garantie de la dignité humaine.