Le ministre de l'Industrialisation et du Commerce fait partie de la délégation malgache à Genève. Il explique les raisons de la participation de Madagascar à l'événement.
Se faire entendre et être écouté. Outre le fait d'être spécialement invité à l'événement, faire entendre ses opinions et ses arguments, avoir voix au chapitre des débats et des prises de décisions sont les raisons de la présence de la délégation malgache au 60e anniversaire de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), à Genève.
"En somme, il est important de prendre part à un tel événement. C'est une occasion de renforcer la position de Madagascar sur la scène internationale et au sein de l'organisation. Mais c'est aussi une opportunité pour faire entendre la voix et l'opinion de notre pays", explique Edgard Razafindravahy, ministre de l'Industrialisation et du Commerce. Il fait partie de la délégation présente à Genève pour prendre part à l'événement qui se tient au Palais des Nations.
Le rendez-vous se déroule sous la forme d'un forum, baptisé Forum des leaders mondiaux. Dans son discours d'ouverture de l'événement, hier, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, parle d'un "Sommet de l'avenir". Le thème : "Tracer une nouvelle voie pour le développement dans un monde en mutation", veut apporter des réponses aux conséquences des crises globales sur les pays insulaires en développement, entre autres.
"Nous ne ménageons pas nos efforts pour préserver et améliorer le bien-être de la population face aux crises globales", ajoute Edgard Razafindravahy.
Appuis techniques
Il explique qu'au même titre que le reste du monde, Madagascar n'est pas épargné par les séquelles économiques de la crise sanitaire.
Il y a aussi les conséquences du changement climatique. Sans compter les dommages collatéraux engendrés par la guerre en Ukraine et le conflit à Gaza.
La Grande île ne compte pas faire de la figuration donc. Comme le souligne le ministre Razafindravahy, Madagascar a des objectifs de développement bien définis et une vision sur comment y parvenir, "une vision définie par le président de la République". Le président Andry Rajoelina en a donné un aperçu au sujet de l'industrialisation, dans son allocution en ouverture de la célébration du 60e anniversaire de la Cnuced, hier.
Pour accélérer la cadence dans l'atteinte de ses objectifs, "Madagascar est en quête de partenariats financiers, mais aussi de partenariats techniques", note le ministre de l'Industrialisation et du Commerce. La Cnuced est justement une organisation dont la vocation est d'apporter des appuis techniques à ses membres pour bénéficier des opportunités économiques de la mondialisation.