L'événement, qui a été organisé à Antananarivo les 11 et 12 juin 2024, a marqué la mi-temps de la première phase du programme Varuna, financé par l'Agence Française de Développement et mis en oeuvre par Expertise France.
« Placer la biodiversité au coeur de nos décisions ». L'objectif partagé et renouvelé des participants à la Conférence 202/4 Varuna qui vient juste de finir hier. Scientifiques, gestionnaires d'aires protégées, organisation non gouvernementale, ministres, diplomates, experts en conservation, en coopération et bailleurs de fonds des pays de la région Océan indien étaient présents à Antananarivo, soit plus de 150 participants, pour discuter, échanger et partager sur les projets soutenus par le programme Varuna ainsi que les autres programmes actuellement en cours de l'Océan indien.
Un événement d'envergure régionale qui a vu la participation de trois ministres de ladite région dont Max Fontaine, numéro un du département de l'Environnement et du Développement Durable de Madagascar, pays hôte de la conférence. Tous les discours formulés lors de l'ouverture officielle de cette conférence ont marqué un fait. L'événement a marqué un temps important pour la convergence des « efforts entrepris en faveur de la biodiversité régionale ».
Bravo
Pour Jérémy Casteuble, responsable du pôle biodiversité à Expertise France, l'événement affiche une note positive. « C'est une grande réussite en termes de mobilisation. D'une part, de tous les partenaires déjà engagés dans le programme Varuna qui ont pu se rencontrer et échanger leurs expériences. D'autre part, de tous les acteurs de la région, présents mais qui n'étaient pas encore pleinement mobilisés à nos côtés. C'est désormais chose faite et c'est une grande avancée pour la visibilité de nos actions... ».
Max Fontaine, ministre de l'Environnement et du Développement Durable, quant à lui, n'a pas manqué de saluer l'initiative. « Je tiens à saluer le travail exemplaire de tous les partenaires du programme Varuna. Grâce à votre engagement et à votre détermination, nous avons déjà accompli des avancées significatives. Cependant, le chemin qui reste à parcourir est encore long, et les défis que nous devons surmonter sont nombreux et complexes », a noté le ministre.
Avant de conclure « la richesse de notre biodiversité constitue non seulement un patrimoine naturel inestimable, mais également un pilier fondamental pour le bien-être de nos populations et la résilience de nos écosystèmes face aux défis climatiques. Nous sommes à un tournant décisif où chaque action compte, et il est impératif de conjuguer nos efforts pour protéger et valoriser cet héritage naturel ».