Les Etats membres du Forum des inspections générales d'Etat d'Afrique et instituts assimilées (Fige) ont été invités à mobiliser les ressources financières en vue de permettre à la structure d'être autonome et de travailler de façon efficace.
La recommandation a été formulée à l'issue de la 14e réunion ordinaire du comité directeur du Fige, tenue du 11 au 12 juin, à Brazzaville. Outre l'aspect financier, la transmission des textes juridiques et des manuels de procédures au secrétariat exécutif des institutions membres, le 30 juin au plus tard ; l'apurement des arriérés des cotisations des membres font également partie des recommandations formulées. « Ces recommandations devront être suivies d'effets », a martelé le président en exercice du Fige, Germain Kiamba.
Par ailleurs, les participants ont adopté les rapports d'activités du Fige exercice 2023 et de l'institut du Fige. D'autres décisions prises ont porté notamment sur le renouvellement du mandat du cabinet de la commission aux comptes pour la période 2024-2027. Notons que le 11e colloque international du Fige, prévu en octobre prochain à Luanda, en Angola, portera sur le thème « La lutte contre la corruption ».
Abordée, l'inspecteur d'Etat, Pepita Gomez Niang, de la Côte d'Ivoire, a estimé que « toutes les décisions prises sont en rapport avec l'avenir de l'institut et du forum. Il s'agit, au fait, de l'harmonisation de nos missions, outils et méthodes de travail. En tant qu'acteurs de contrôle d'Etat, nous devons faciliter la synergie entre les inspections générales d'Etats membres du Fige. Je suis certifiée en audit interne grâce à l'institut ».
Le Fige est créé en 2012. Précisons que les fonctionnaires de l'Inspection générale d'État effectuent et dirigent les missions de vérification, d'études, de contrôle et d'enquête qui leur sont confiées par le président de la République. Ils sont chargés en particulier de contrôler dans tous les services publics de la République, l'observation des lois, ordonnances, décrets, règlements et instructions qui régissent le fonctionnement administratif, financier et comptable ; d'étudier la qualité du fonctionnement de ces services, la manière dont ils sont gérés et leurs résultats ; de vérifier l'utilisation des crédits publics et la régularité des opérations des administrateurs, des ordonnateurs, des comptables et régisseurs de deniers et matières, etc.