Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée Nationale et de l'organisation d'élections législatives par Emmanuel Macron, les événements politiques en France se sont précipités.
La décision du président du parti « Les Républicains », Eric Ciotti, de conclure un accord avec le RN de Marine Le Pen et Jordan Bardella a mis en ébullition sa formation, dont les membres ont rejeté à l'unanimité l'initiative. C'est un psychodrame ou un véritable vaudeville qui s'est joué hier sous les caméras de télévision et qui a momentanément clos la crise ayant secoué ce parti. Eric Ciotti n'est plus président du parti et il en a été exclu.
Le vaudeville de la politique française
Tous les ténors du parti « Les Républicains » sont venus hier au siège pour assister à une réunion du bureau politique, mais ils ont trouvé porte close car Eric Ciotti s'est insurgé contre sa tenue. Ces derniers ont été obligés de se rabattre sur le musée social dans le VIIème arrondissement. Ils ont décidé, à l'unanimité, d'exclure du parti celui qui continuait à se proclamer président Les grandes figures de la formation n'ont pas eu de mots assez durs à son égard.
Il s'est fait traiter de « traître » ou de « félon » par Laurent Wauquier et Xavier Bertrand. D'autres membres ont été dans le même registre. Une direction collégiale va tenir les rênes du parti. Elle sera assurée par la secrétaire générale du mouvement, Annie Genevard et par François Bellamy, vice-président et tête de liste aux élections européennes.
Un comité de parrainage de candidatures LR va tout de suite être mis en place. Les noms doivent très vite être communiqués avant dimanche. Eric Ciotti persiste et signe. Il affirme qu'il reste président et a mis en ligne une plateforme de soutien qui a, semble-t-il, recueilli dix mille signatures. Dans ce contexte, la conférence de presse d'Emmanuel Macron n'a pas retenu toute l'attention qu'elle méritait. Il a reconnu avoir fait des erreurs et il se dit prêt à travailler avec les hommes et les femmes de bonne volonté.
Il rejette les extrémismes. Le front populaire de la gauche est maintenant constitué. Il comprend les membres de LFI (La France Insoumise), les socialistes, les communistes et les écologistes.