Françoise Hardy, chanteuse et actrice française célèbre depuis les années 1960, est décédée avant-hier 13 juin à l'âge de 80 ans des suites de deux cancers (un, du système lymphatique depuis 2004, et un autre, du pharynx depuis 2019).
Elle avait affirmé être « à fond pour l'euthanasie » depuis l'âge de 23 ans. Sa maladie gagnant du terrain ces dernières années, elle avait à nouveau clarifié sa position par rapport à l'aide à la fin de vie et réitéré son souhait de mourir dans la dignité, rapidement.
Traitements longs et difficiles
La question du cancer et celle de l'euthanasie ont été ainsi largement abordés ces deux derniers jours, après l'annonce du décès de l'artiste française. Il faut savoir que près de la moitié des cancers du sang sont des lymphomes, se développant à partir des lymphocytes et se manifestant dans divers organes notamment les ganglions lymphatiques.
Quant au cancer du pharynx, il touche par définition la partie à la croisée des voies respiratoires et digestives, et peut atteindre par exemple les amygdales, l'épiglotte, ou encore l'hypopharynx, reliant le pharynx l'oesophage. Le volet du traitement du cancer, souvent long et difficile, les charges financières du patient lambda face au cancer, et des questions similaires, ont été une fois de plus, abordés dans les discussions, suscitées par l'annonce de la mort de la chanteuse française et les causes de son décès.
Ethique
Au coeur d'une vaste discussion, principalement d'ordre éthique, depuis des décennies, l'euthanasie active reste interdite dans de nombreux pays du monde, dont à Madagascar. Par euthanasie active il faut entendre le fait d'abréger intentionnellement les souffrances d'une personne par l'intervention d'un tiers (médecin ou autre) qui administre une substance entrainant directement la mort du patient. D'autres pays ont, en revanche, autorisé l'euthanasie active, comme les Pays-Bas, premier pays à l'avoir fait (loi votée en 2001), ou encore la Belgique, l'Espagne, le Canada...