La délégation malgache, composée de quatorze joueurs et des dirigeants, est rentrée au pays hier, après avoir disputé les éliminatoires pour la Coupe du Monde en Afrique du Sud.
Êtes-vous satisfaits de la victoire 2 à 0 contre les Comores et du match nul face au Mali ?
D'une part, je suis satisfait. Nous avons récolté quatre points au lieu de l'objectif de six points. Nous avons affronté le premier et le dauphin du groupe et nous avons obtenu ces résultats. Gérer les joueurs après la blessure d'Hakim et le carton rouge de Demoleon n'était pas facile. Certes, nous nous étions fixés l'objectif des six points, mais j'ai dit aux joueurs que, s'il était difficile de gagner, il fallait éviter de perdre. Les joueurs ont livré une bonne prestation. Ils ont dû batailler pour obtenir ces résultats.
Madagascar occupait la première place pendant quatre jours, puis est redescendu à la troisième place. Comment avez-vous vécu cet exploit temporaire ?
Il nous reste encore six matchs, trois à domicile et trois à l'extérieur. C'était un moment formidable de se retrouver en tête du groupe. J'ai remarqué que le calendrier avait favorisé le Tchad, l'adversaire des Comores après sa défaite contre Madagascar, tout en respectant le Tchad. Si nous avions gagné contre le Mali, nous aurions pu conserver la première place. Mais après le carton rouge, j'ai dit aux joueurs de ne plus forcer l'offensive. Nous avons encore six matchs à jouer et nous pouvons rêver, car nous sommes revenus dans la course.
Après les troisième et quatrième journées, que comptez-vous améliorer dans chaque compartiment?
Dans tous les compartiments. Le plus important est que nous avons maintenant de bons gardiens. Melvin n'est pas encore de retour définitivement, mais nous disposons désormais de bons gardiens. Il y a toujours des améliorations à apporter en défense, en milieu de terrain et en attaque. Cela ne signifie pas que les joueurs n'ont pas bien joué. En football, il faut toujours viser l'excellence. Même si nous avions remporté deux victoires, il y a toujours place à l'amélioration, à la correction des failles.
Quelles solutions envisagez-vous pour éviter les désistements de dernière minute des expatriés lors des convocations ?
Beaucoup de choses doivent être améliorées. Cela dépend de nombreux facteurs, notamment de leur club. Mais nous devons trouver de meilleures solutions. Les désistements de dernière minute des joueurs perturbent certainement la préparation et nous préoccupent énormément. Parfois, c'est dû à des blessures ou à des problèmes personnels. Cela peut arriver même si le délai de convocation de quinze jours est respecté.
Préférez-vous jouer à domicile ou à l'extérieur, ou à Mahamasina devant le public malgache ?
Les deux options me conviennent. Mais il est toujours préférable de jouer devant nos supporters, de voir les tribunes pleines, pour moi et pour les joueurs. Nous avons joué sans pression en Afrique du Sud. Cela dépend aussi de chaque joueur. Mais jouer à domicile est encore mieux, à condition que la pelouse soit en bon état.
Vous allez disputer les cinquième et sixième journées dans neuf mois. Avez-vous déjà un programme de préparation ?
Bien sûr. Nous travaillons continuellement. Étant donné que les éliminatoires de la Can sont reportées, il y aura une fenêtre Fifa en septembre. Nous observons constamment les joueurs et nous sommes toujours à la recherche de nouveaux talents. Je pense que nous allons conserver l'ossature du groupe à Johannesburg. C'était l'occasion de tester et d'évaluer les joueurs, et ils ont obtenu de bons résultats. Nous pourrons également intégrer d'autres joueurs, trois anciens cadres ou de nouveaux venus. Nous ne pouvons pas continuer à changer l'équipe à chaque rassemblement, comme ce fut le cas en mars et récemment en Afrique du Sud. Mais tout dépend de leur santé, de leur forme et de leur club.