Le logement est une des questions les plus préoccupantes pour de nombreuses familles aux revenus faible et moyen en milieu urbain et semi rural. Pouvoir se loger, posséder une parcelle de terrain à bâtir en ville ou comment payer son loyer sont de véritables obsessions et causes d'angoisse pour beaucoup de Congolais.
A défaut de construire, nombre de citoyens spéculent sur les terrains à bâtir, constructibles ou inconstructibles. Les maisons et appartements à louer ou à vendre étant jugés très coûteux, les schémas directeurs mis en place par le gouvernement pour maîtriser les hausses des coûts des loyers tardent à mettre fin à cette réalité.
La question étant aujourd'hui au coeur des préoccupations avec la création des villes nouvelles et l'urbanisation constante et sans doute irréversible invite à trouver des solutions face à la progression des lotissements dans les grandes agglomérations. La concentration de la population cumulant à la fois les difficultés sociales et économiques est source de préoccupations pour des milliers de Congolais contraints de choisir parfois les zones à risque, foulant au pied la loi foncière.
Face aux enjeux de l'urbanisation de l'heure, la politique d'aménagement et de développement durable du territoire impose aux pouvoirs publics d'adopter une approche cohérente du secteur du logement qui ne semble pas encore bénéficier des dispositions spécifiques. Le constat fait de nos jours révèle qu'en dépit des efforts de conscientisation, le fossé persiste encore entre l'offre et la demande de logements décents en milieu urbain.
La population congolaise ayant atteint la barre de plus de six millions d'habitants, il est temps d'agir à travers l'aménagement des espaces où il fait bon vivre.