Ile Maurice: Vimen Sabapati ne pourra pas se rendre en Thaïlande

La magistrate Naazish Sakauloo, siégeant au tribunal de Port-Louis, a rejeté la demande de Vimen Sabapati de se rendre en Thaïlande pour assister à une séance d'entraînement de muay-thaï en compagnie de dix de ses élèves, et en Chine pour acheter un ring de boxe pour le muay-thaï.

La magistrate a conclu que l'ancien entraîneur national de muay-thaï, âgé de 39 ans, n'est pas parvenu à «démontrer une nécessité absolue de voyager» pour justifier la levée temporaire de son interdiction de quitter le pays. Il voulait se rendre à l'étranger du 15 juin au 7 juillet.

La poursuite, représentée par le sergent Samad Korimbocus de la Special Striking Team, s'était opposée à cette requête, évoquant des risques qu'il prenne la fuite s'il quitte le pays. Pour soutenir sa demande, Vimen Sabapati a témoigné qu'il est un travailleur indépendant et qu'il gère une entreprise de restauration rapide à Maurice.

En tant qu'ancien entraîneur national de l'équipe mauricienne de muay-thaï, il entraîne actuellement des boxeurs de haut niveau dans son club situé au centre commercial d'Ébène, qu'il a ouvert il y a environ huit mois. Il a environ 100 élèves, dont certains paient pour l'entraînement, tandis que d'autres, incapables de payer, bénéficient de séances gratuites.

Il a expliqué avoir reçu une invitation pour accompagner dix boxeurs à un «stage de préparation» en Thaïlande. Parmi eux, sept prendront part à une compétition à un niveau international. Le groupe compte cinq mineurs et un participant atteint du syndrome de Down, pour lesquels il est le seul entraîneur responsable.

En examinant les arguments, la magistrate Sakauloo a admis que bien que Vimen Sabapati ait démontré qu'il y aurait un entraînement en Thaïlande, il n'a pas établi qu'il y aurait une compétition, ni que ses élèves y participent. De plus, il n'a pas prouvé quel préjudice personnel il subira s'il n'est pas autorisé à voyager.

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