Dans des bars, terrasses et dancings clubs à proximité des habitations, dès qu'il est 18h, ou peut-être même 16h, les cadences musicales donnent déjà le ton, sur un volume qui ne dit pas son niveau.
Le constat est le même dans plusieurs quartiers de Brazzaville où l'on constate que non seulement les endroits ambiants sont très proches des habitations, mais ceux qui les gèrent ne tiennent pas compte des principes de la proximité. Cela fait quand même couler beaucoup de salive depuis un certain temps.
D'aucuns pensent que le gouvernement devrait redéfinir les règles là-dessus pour éviter des cas de dérangements quotidiens. « Il y a des cas où des personnes souffrant de la tension et pour lesquelles le bruit constitue un grave danger en paient le prix », déclare Christelle, choquée par cette réalité. D'autres encore parlent d'un manque de sommeil dû aux nuisances sonores. « La réalité des week-ends nous dit plus sur ce point », indique Franck, résidant à proximité d'un bar.
Le sort des élèves et des étudiants avoisinant ces dancings n'est plus à présenter. Du côté des gérants, l'on pointe du doigt des clients jeunes qui « le plus souvent se laissent attirés par la forte musique. Nous sommes donc obligés de mettre, puisque notre objectif c'est de vendre nos produits... », se justifie un gérant d'un bar. Il a ajouté que la population des alentours a aussi l'habitude de dramatiser la situation du volume. Un autre abonde dans le même sens. À en croire ses propos, certains clients exigent l'augmentation du volume de musique. Chose qu'il accepte de faire mais en tenant compte du voisinage pour ne pas indisposer.
Prendre des mesures qui arrangent tout le monde
Les autorités compétentes devraient prendre des mesures redéfinissant ce secteur. Car il y a des endroits où l'on trouve plusieurs buvettes et bars. L'on peut exiger un certain niveau de volume à ceux qui sont "trop près" des habitats. On peut également faire que des établissements qui violeront ces principes soient fermés. Des rencontres de conscientisation devraient être envisagées entre les autorités, les leaders de la société civile et les patrons des bars dancings pour tenter de résoudre la question.
Notons que le succès dans cette affaire passe en grande partie par la prise de conscience des gérants de ces établissements et de leurs clients qui sont quelquefois trop exigeants.