Luanda — L'Angola met en oeuvre des mesures juridiques et administratives qui assurent le respect effectif de la Convention des Nations Unies contre la corruption et l'amélioration des indicateurs de développement qui ont un impact direct sur le bien-être des Angolais.
Selon un communiqué de presse, l'information a été présentée jeudi, à Vienne, en Autriche, par le secrétaire du Président de la République pour les Affaires Judiciaires et Légales, Edilson Agostinho, qui participe à la 15ème session du Groupe de révision de la mise en oeuvre de la Convention des Nations Unies contre la Corruption, qui se déroule depuis lundi.
Lors de cet événement, dans le cadre des tâches du groupe de travail chargé de mener des études et d'élaborer des propositions et des mécanismes pour la mise en oeuvre de la Convention des Nations Unies contre la Corruption, l'Angola a également souligné la récente approbation par l'Exécutif de la Stratégie nationale pour la prévention et la répression de la corruption (ENAPREC).
Ce document introduit une nouvelle dynamique dans le système national de prévention et de lutte contre ce phénomène et dans le processus de création d'un cadre juridique pour les bénéficiaires effectifs.
Au cours des journées de travail, la délégation angolaise participera à diverses sessions sur des thèmes liés à la performance du mécanisme d'examen de la mise en oeuvre de la Convention des Nations Unies contre la corruption, au recouvrement d'actifs, à la propriété effective, à l'échange d'informations, aux pratiques et aux expériences acquises par les États parties à la Convention, entre autres.
La 15e session du Groupe d'examen de l'application de la Convention des Nations Unies contre la corruption est une plateforme d'échange d'informations entre les organes de détection et de répression de la corruption des pays membres, qui fournit les connaissances, les ressources et les outils nécessaires pour définir les politiques et les structures de prise de décision dans la lutte contre la corruption.