Hier jeudi, le Conseil de sécurité a publié une résolution en vertu du Chapitre VI dans laquelle il a appelé la milice de soutien rapide à mettre fin au siège de la ville d'El Fasher et à protéger les civils, et a appelé à la pleine mise en uvre de la Déclaration de Djeddah publiée le 11 mai 2023.
Il a demandé instamment que l'horrible déficit de financement du plan de réponse humanitaire soit comblé et que les donateurs respectent leurs engagements. Il a appelé tous les pays à s'abstenir d'intervenir, à ne pas attiser le conflit et à s'abstenir de transférer des armes et des équipements au Darfour.
À cet égard, le gouvernement soudanais a renouvelé son adhésion à la Déclaration de Djeddah et son engagement envers le droit international humanitaire et tout ce qui garantit la protection des civils, et a renouvelé son affirmation que les forces armées, dans l'exercice de leurs devoirs constitutionnels de défense du pays et son peuple, est pleinement attaché aux règles d'engagement internationalement connues, dérivées du droit international.
Le gouvernement confirme également son engagement à faciliter l'octroi de visas d'entrée aux employés des organisations internationales et aux travailleurs du secteur humanitaire, ce qu'il a fait.
Les atrocités commises par la milice à El Fasher, El Geneina, Wad El Noura et dans des dizaines de villages d'Al Jazira, du Nord, du Sud et de l'Ouest du Kordofan et de Khartoum, ainsi que le ciblage délibéré de zones résidentielles, d'établissements publics et d'hôpitaux, prouvent qu'elle est la source de la menace qui pèse sur les civils et les travailleurs humanitaires. Il aurait dû y avoir une condamnation claire des milices pour ces crimes.
Même si le gouvernement soudanais accueille favorablement l'appel du Conseil de sécurité à tous les pays pour qu'ils s'abstiennent de s'ingérer dans les affaires soudanaises et d'alimenter la guerre, il est surpris que le Conseil reste silencieux en condamnant les pays qui ont été confirmés comme étant la principale raison de la poursuite de la guerre en insistant pour continuer à fournir aux milices terroristes des armes meurtrières et avancées pour continuer à commettre leurs atrocités contre les civils.
Le gouvernement du Soudan renouvelle ses remerciements à tous les pays et organisations qui soutiennent les efforts humanitaires au Soudan et affirme sa détermination à continuer de travailler avec la communauté internationale pour garantir que l'aide humanitaire parvienne à ceux qui en ont besoin, conformément aux directives nationales et aux principes des Nations Unies.
Dans le même temps, le gouvernement du Soudan souligne qu'il n'y a pas de famine imminente au Soudan, car les stocks alimentaires du Soudan, selon les rapports de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le ministère de l'Agriculture, sont suffisants pour répondre aux besoins des populations aux besoins des citoyens, et l'ONU peut acheter des produits alimentaires sur le marché local et dans les zones de production au pays.