Dakar — Le Sénégal, pour mieux lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, en mettant en oeuvre des procédures d'identification, de déclaration et de stockage, tout en imposant "des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives", souligne le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA).
"Le Sénégal a révisé sa stratégie de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme (LBC/FT) sur la base de la mise à jour de son évaluation des risques de BC/FT", indique le GIBA dans son rapport 2023.
Il note que le pays a ainsi "institué une approche fondée sur les risques pour la supervision des organisations à but non lucratif et a mis en oeuvre des procédures d'identification, de déclaration, de stockage".
Le Sénégal a également "mis en place une approche sous-tendue par le suivi des informations sur les bénéficiaires effectifs en vue d'améliorer la transparence des personnes morales et des constructions juridiques".
Selon le GIABA, les autorités ont par ailleurs "appliqué un contrôle axé sur les risques de BC/FT aux entités déclarantes et a imposé des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives".
"Les autorités compétentes ont publié des lignes directrices et dispensé des formations aux entités déclarantes", peut-on encore lire dans le rapport 2023 du GIABA, selon lequel un registre de "bénéficiaires effectifs a été mis en place pour enregistrer et conserver des informations complètes et actualisées sur les bénéficiaires effectifs des personnes morales et des constructions juridiques".
Le Sénégal a en outre mis en place un système relatif aux sociétés de financement collaboratif, ajoute le rapport, avant de signaler que "le suivi et le contrôle des organismes sans but lucratif (OSBL) fondés sur le risque ont [aussi] commencé".