Burkina Faso: Avenues Yennenga et du Mogho à Ouagadougou - Les travaux de réhabilitation officiellement lancés

Le ministère des Infrastructures et du Désenclavement a officiellement lancé les travaux de réhabilitation des avenues Yennenga et du Mogho Naaba, au quartier Kamsonghin de Ouagadougou, dans l'arrondissement 1, vendredi 14 juin 2024.

Attendue, il y a belle lurette, par les populations et les usagers de la route, la réhabilitation des avenues Yennenga et du Mogho Naaba, au quartier Kamsonghin de Ouagadougou, dans l'arrondissement 1, devrait être, dans six mois (hors saison pluvieuse), effective. En effet, le ministre d'Etat, ministre de la Communication, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, ont officiellement lancé lesdits travaux, vendredi 14 juin 2024.

Selon le ministre en charge des infrastructures, les travaux, financés par le Fonds spécial routier du Burkina (FSP-B), vont coûter 1 milliard 323 millions 386 mille 200 FCFA hors TVA, soit 1 milliard 561 millions 595 mille 716 FCFA toutes taxes comprises y compris les prestations du contrôle qui vont s'étendre sur huit mois. Il a indiqué que cette initiative, à terme, va améliorer les conditions de mobilité, la sécurité routière et la fluidité du trafic en milieu urbain.

Cette réhabilitation, aux dires des techniciens, concerne le tronçon de l'avenue Yennenga compris entre l'avenue de la Nation et l'avenue Ouari Boumediene d'une longueur de 750 m et le tronçon de l'avenue Mogho compris entre l'avenue Bassawarga et l'avenue Ur Tameogo d'une longueur de 750 m.

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Pour eux, la structure est composée d'une couche de fondation de 20 cm en graveleux latéritique amélioré au ciment, d'une couche de base de 20 cm en graveleux non traité, d'une couche de roulement de 5 cm en béton bitumineux. Pour l'avenue du Mogho Naaba, la structure est composée d'une couche de fondation de 20 cm graveleux latéritique naturel d'une couche de base de 20 cm en graveleux non traité d'une couche de roulement de 5 cm en béton bitumineux. Le ministre en charge des infrastructures a soutenu que le gouvernement burkinabè fait du « sérieux dans la qualité », son cheval de bataille.

« A la réception des travaux, si nous ne sommes pas satisfaits après les essais, nous allons exiger de l'entreprise attributaire du chantier de reprendre les travaux », a prévenu Adama Luc Sorgho. Comme activités de ce projet de réhabilitation, il y a les dispositifs de sécurité, de confort des usagers et des aménagements connexes, à savoir, la fourniture et la pose de l'éclairage public, la fourniture et la pose de feux tricolores, la plantation d'arbres d'alignement.

Le ministre en charge des infrastructures a, par ailleurs, invité les riverains à s'impliquer pour assurer la bonne exécution desdites activités en respectant les mesures et les consignes instituées. « La réalisation de ce projet permettra d'assurer la connectivité entre la zone du grand marché et la Zone d'activité commerciale et administrative (ZACA), l'accessibilité dans de meilleures conditions aux quartiers Dapoya, Kamsonghin et Samandin. Le projet, à terme, va également fluidifier le trafic urbain tout en limitant les temps de parcours, améliorer la sécurité routière, contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des riverains en particulier et des populations en général », a-t-il assuré.

Reconquérir le territoire national par le développement

Le ministre d'Etat, ministre en charge de la communication a déclaré que la Transition « ne fait pas que de la guerre » mais « fait aussi du développement ». Pour lui, la reconquête du territoire national et de la souveraineté nationale qui est la mission principale de la Transition, passe nécessairement par le développement tout en améliorant les conditions de vie des populations.

Quant au Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté, il a relevé que la ville de Ouagadougou est confrontée à des problèmes de mobilité résultant d'une offre insuffisante en matière d'infrastructures de transport urbain. « Aussi, le niveau de dégradation des avenues Yennenga et du Mogho ne permet plus d'assurer avec efficacité le trafic combien important pour le ravitaillement du grand marché et du centre-ville », a-t-il déploré.

Maurice Konaté a renchéri que la réhabilitation de ces axes va améliorer les conditions de mobilité, réduire le temps de déplacement, favoriser la sécurité des usagers et des populations riveraines et créer des emplois pour les jeunes et les femmes de la commune. « Aux entreprises attributaires des marchés de travaux, je les invite à faire preuve de professionnalisme dans le travail pour que les infrastructures soient de qualité », a-t-il lancé.

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