Au moins 200 jeunes venus de Kasumbalesa et de Lubumbashi (Haut-Katanga) ont été transférés, ce week-end, au centre de Service national à Kanyama Kasese (Haut-Lomami) pour l'apprentissage des métiers.
Selon les responsables de cette structure de l'Etat, 60% de ces jeunes, soit 120 personnes, sont des volontaires et non des délinquants arrêtés par la police nationale.
Ces derniers sont persuadés que la maitrise des métiers leur rendra utiles dans la société.
« Je suis volontaire et je viens de Kasumbalesa. J'ai payé moi-même mon transport pour venir jusqu'ici. Moi, je suis volontaire et je veux aller à Kanyama Kasese pour apprendre un métier et travailler. Cela fait très longtemps que j'avais commencé à suivre cette procédure pour être enrôlé. J'ai fait presque deux semaines en train de faire des démarches pour être recruté. Je suis allé me livrer moi-même à la mairie pour que j'aille à Kanyama Kasese. Je suis heureux d'aller travailler au Service national. Je suis resté très longtemps au chômage sans rien faire. Maintenant, j'ai décidé de m'enrôler pour aller travailler », a laissé entendre un jeune devant la presse.
Ces jeunes volontaires viennent de mettre fin aux rumeurs qui laissaient entendre que leurs prédécesseurs avaient été victimes de tortures dans ces centres de formation de Kanyama Kasese.
Pour sa part, le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, commandant du Service National a affirmé suivre à la lettre les instructions lui données par le Chef de l'Etat, consistant notamment au respect des droits de l'homme tout au long de la formation de ces jeunes.