Le gouvernement du Congo, sous la houlette du Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a célébré le 15 juin à Pointe-Noire la 3e marche écologique pour stimuler les citoyens et les organisations de la société civile à plus d'actions concrètes pour lutter contre les déchets.
« Beaucoup de courage aux marcheurs. En cet instant solennel, je déclare en avant marche », a lancé Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement du Congo. L'initiative de la marche écologique s'inscrit dans le cadre de la commémoration, en différé, de la 51e Journée mondiale de l'environnement. Elle a mobilisé près d'un millier de personnes, notamment trois membres du gouvernement, de représentants d'associations, des agences du système des Nations unies au Congo, des entreprises publics et privés ainsi que les fidèles de confessions religieuses de la ville de Pointe-Noire et du département du Kouilou.
A Pointe-Noire, la foule de marcheurs a pris d'assaut les avenues Marien et la Corniche en passant par l'avenue Jacques-Bouity. Au large de la côte sur du sable blanc, les marcheurs ont ramassé un stock important de toutes sortes d'ordures : de fragments plastiques, les déchets liés à la pêche et des emballages, morceaux de bois, sachets, feuilles et autres...
Stimulé par le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, le ministre de l'Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, et le ministre de l'Energie et de l'Hydraulique, Bruno Jean-Richard Itoua, le geste de ramassage de déchets vise à encourager les citoyens à réduire considérablement les déchets marins dans la zone maritime pour les ramener à des niveaux tels que leurs quantités ne sont pas préjudiciables pour le milieu marin et côtier. « Le mois de juin est particulier pour l'environnement.
Nous avons célébré, le 5 juin, la Journée mondiale de l'environnement et, le 8 juin, la Journée mondiale de l'océan qui séquestre 30% de gaz à effet de serre et nourrit à travers ses ressources halieutiques plus d'un milliard de personnes. Préserver ces habitats nécessite une démarche de sensibilisation dont celui du ramassage de déchets. Il nous faut ramasser les déchets aujourd'hui, il nous faut les quantifier. (...) Il nous faut aller au tri sélectif (...) pour avoir des villes propres et saines », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault.
La marche écologique organisée par le gouvernement inculque à ces centaines de personnes les habitudes et les comportements les aidant à se soucier de l'avenir de notre planète et de dupliquer des services respectueux de l'environnement pour contribuer de manière significative au développement durable.
Et, dans l'euphorie de cette marche écologique, le Premier ministre a insisté : « Cet exemple de ramassage de déchet doit être dupliqué. Respecter l'environnement, c'est respecter notre habitat commun. Respecter la terre, c'est la rendre propre et savoir aussi l'occuper. Nous remercions la société civile, la communauté religieuse bien que faisant partie de la société civile et l'ensemble de la population. Les associations et les organisations non gouvernementales doivent se mobiliser en permanence pour maintenir notre environnement propre ».
Au sujet du maintien propre de l'environnement en général et de la ville océane en particulier, un habitant de Pointe-Noire a cité comme exemple l'église Liloba ya Nzambé, une organisation religieuse dont la doctrine encourage le nettoyage, tous les samedis, des endroits stratégiques. « Les communautés religieuses devraient être les mieux organisées à assainir notre environnement parce qu'elles vivent par la foi. Les leaders religieux ne doivent pas attendre toujours une mobilisation de l'Etat. J'en appelle à une prise de conscience collective », a stimulé Anatole Collinet Makosso. Au terme de la marche, les membres du gouvernement se sont rendus à la déchèterie d'une entreprise locale, située en périphérie de Pointe-Noire et spécialisée pour le recyclage de déchets plastiques.