Deux personnes ont été blessées, dans la nuit de vendredi 14 au samedi 15 juin, après que des individus non autrement identifiés ont ouvert le feu au quartier Mugunga, commune de Karisimbi, à Goma (Nord-Kivu).
Dans leur tentative manquée de dévaliser une maison commerciale, ces hommes armés ont tiré à balles réelles et des personnes blessées ont été admises aux soins à l'hôpital CBCA Ndosho.
Le président de la société civile de Karisimbi, Christian Kalamo a suggéré que l'autorité provinciale du Nord-Kivu puisse interdire la circulation des personnes armées sur la ville.
« Au moment où nous avons beaucoup de camps de déplacés, nous avons des déplacés dans les familles d'accueil. Sur le plan sécuritaire, la commune de Karisimbi n'a pas de sécurité. Chaque jour, il y a des crépitements de balles, il n'y a pas une semaine sans qu'il y ait des personnes fusillées, les maisons cambriolées, donc la situation sécuritaire n'est pas bonne dans la commune de Karisimbi.
Il y a les Wazalendo qui sont toujours là, qui circulent partout, ils prennent de la bière partout, il y a nos FARDC qui sont là, il y a des policiers qui sont là, même les bandits sont en train de se faire passer des Wazalendo, même des bandits se font passer pour nos militaires, et donc on ne comprend plus rien, on ne connaît pas qui contrôle qui, qui est venu faire la sécurité de la population, c'est la raison pour laquelle on est en train d'interpeller, de faire encore appel à l'autorité provinciale, le gouverneur de la province du Nord-Kivu, d'interdire la circulation de ces armes incontrôlées dans la ville de Goma », a-t-il fait savoir.
Christian Kalamo est d'avis que l'interdiction des militaires hors service va sans doute ramener la sécurité à travers cette ville.
Il a par ailleurs proposé des bouclages dans des sites de déplacés qui, selon lui, hébergent des bandits.
Le gouverneur de province, général-major Peter Chirimwami, en collaboration avec la MONUSCO, organisent une série de sensibilisation au respect du Droit international humanitaire et des droits de l'homme est en cours au Nord-Kivu.
Les commandants des unités et les leaders des volontaires pour la défense de la patrie sont instruits à faire la restitution à leurs éléments.