Le projet de la réponse à l'épidémie de Monkeypox en RDC a été lancé lundi 17 juin à Mbandaka dans la province de l'Equateur. Il concerne particulièrement les provinces de l'Equateur et de la Tshopo. Le projet est évalué à un million de dollars.
Avec cet appui des bailleurs, dont l'USAID, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a remis 61 kits complets aux autorités provinciales de l'Equateur, en vue de promouvoir la prise en charge des malades.
Selon les experts, l'épidémie de Monkeypox sévit depuis 2022 à l'Equateur. Elle affecte toutes les 18 zones de santé de la province. Son évolution devient inquiétante. Seulement pour le premier semestre 2024, indiquent-ils, l'Equateur a enregistré plus de 4. 569 cas, avec plus de 283 décès.
Ces chiffres sont largement supérieurs à ceux enregistrés, pour la même période, les deux années précédentes. Cette hausse est enregistrée à la suite du manque de prise en charge efficiente et de sensibilisation, ajoutent les experts.
« Le projet concerne la coordination, la surveillance, la prise en charge, la Prévention et contrôle des infections (PCI), la communication des risques et engagement communautaire, la prise en charge psychosociale, aussi le volet laboratoire. Ce projet est vraiment un paquet intégré et complet, pour appuyer la lutte contre Monkeypox dans la province de l'Equateur », a expliqué le point focal Monkeypox à l'OMS/Equateur, le Dr Briam Ajong.
Le projet couvre les zones de santé de Bikoro, Bolenge, Bolomba, Lotumbe, Mbandaka et Wangata. Cependant, plusieurs défis restent à relever, dont l'accessibilité aux sites d'intervention, la communication et le manque de financement pour les autres zones affectées.
L'OMS compte multiplier le plaidoyer auprès de bailleurs. Elle va s'appuyer sur l'implication des autorités locales et de la population pour la réussite du projet, conclut Briam Ajong.