Dans son rapport final publié lundi 17 juin à Kinshasa, la Mission d'observation électorale CENCO-ECC signale que des élections générales de 2023 ont connu une campagne électorale très tendue qui n'a pas favorisé le vivre-ensemble.
Cette mission électorale a demande notamment au Président de la République d'accroître la mise en oeuvre de ses attributions conférées par la Constitution en étant le garant de l'unité nationale et de veiller au respect des lois.
En réaction, le deuxième vice-président de la CENI, Didier Manara présent à cette cérémonie, a remis en cause certaines dispositions de ce rapport.
Il a fustigé ce rapport qui, selon lui, n'a tenu compte que des difficultés rencontrées par son institution et ni les efforts fournis:
« Ce rapport est principalement orienté vers les difficultés et les défis rencontrés et ne souligne pas suffisamment les efforts de la CENI pour les surmonter. La bonne foi, les réalisations et les innovations de la CENI sont mises à mal. Ce rapport prête à la CENI des pouvoirs qu'elle n'a pas, tels que la sécurisation du processus électoral, qui dépend du Gouvernement ».
Didier Manara a en outre fait savoir que la CENI a accompli sa mission et est convaincue que des réformes appropriées permettront à la RDC d'organiser des élections encore meilleures en 2028.
Pour sa part, le secrétaire général de la CENCO, Mgr Donatien Nshole, a estimé au contraire, que ce rapport final est très tendre. Et il tient compte de toutes les parties prenantes au processus électoral.
Ce prélat catholique, a formulé plusieurs recommandations à l'attention des trois principales institutions du pays, à savoir le Président de la République, le Parlement et le Gouvernement, afin d'éviter de reproduire les erreurs du passé et améliorer le processus électoral congolais à l'avenir.
Un exemplaire dudit rapport a été remis au représentant du président de la CENI.