Durant son déplacement à Toamasina, le Chef de l'Etat a donné son avis par rapport aux polémiques et contestations autour des scrutins du 29 mai.
Tolérance zéro contre toute velléité à fomenter des troubles. Le président Andry Rajoelina appelle les politiciens à respecter le choix du peuple et se conformer au verdict des urnes. « On ne peut pas déchirer le choix souverain du peuple qui s'est exprimé à travers les urnes », a-t-il déclaré. En effet, durant son déplacement à Toamasina le week-end dernier, le Chef de l'Etat a donné son avis par rapport aux polémiques et contestations autour des dernières élections législatives.
Et lui de marteler que c'est uniquement dans la sérénité qu'on peut développer le pays. Le Chef de l'Etat incite ainsi tout un chacun à attendre calmement la proclamation des résultats officiels par la Haute Cour Constitutionnelle. Il a aussi saisi cette occasion pour lancer une ferme mise en garde contre ceux qui seraient tentés de semer la déstabilisation à l'issue de ces scrutins.
Un avertissement adressé certainement aux partisans de l'opposition qui ont créé le « Komity Miaro ny Safidim-Bahoaka » (KMSB). Dernièrement, les leaders de cette association créée au lendemain des législatives ont incité leurs partisans à se lever pour défendre le choix du peuple.
Légalité
Quant au président Andry Rajoelina, il s'en remet à la Constitution, et encourage tout un chacun à respecter le cadre de la légalité. Et lui de noter que l'issue de ces élections législatives déterminera la nouvelle organisation des rapports de force politique au pays. « C'est le parti ou groupe de partis qui gagne la majorité au Parlement qui présentera le Premier ministre et déterminera par la suite la composition de la future équipe gouvernementale », a-t-il rappelé. C'est ce que prévoit en effet l'article 54 de la Loi fondamentale.
Vitesse supérieure
Le Chef de l'Etat a aussi annoncé la couleur par rapport aux responsables étatiques qui n'arrivent pas à suivre le rythme du TGV. « Pour ce second mandat, nous allons enclencher la vitesse supérieure pour réaliser le développement. Ceux qui n'arrivent pas à suivre le rythme devront descendre. Aucune excuse ne sera plus tolérée », a-t-il averti. Plus de place ni de seza donc pour les tergiversations et l'inefficacité. Reste à savoir si le Chef de l'Etat tiendra parole car il a reconnu lui-même qu'en ce moment, bon nombre de Malgaches vivent dans une situation de pauvreté et de difficulté alarmante.