Quinze éditions déjà pour « Kozy 25 », et la seizième aura lieu le 25 juin au Boribory de la parcelle Jamerla de la cité Ampefiloha. « Rien ne va changer, ça sera comme pour toutes les précédentes éditions, scène ouverte, victuailles et boissons », souligne Naty Kaly, un des initiateurs de ce festival.
Et c'est qu'il en a vu passer du monde « Kozy 25 ». Devenu même un spot obligé pour les artistes urbains et les découvertes de la capitale au mois de juin. D'autant que l'esprit patriote baigne dans le plateau. Mashmanjaka, Silo, Jah Roots, Rolf, Misié Sayda, Naday, Io Anay, Donné Roberts et d'autres y ont déjà mis les pieds. De la musique de la ville, en plein dans une des cités tananariviennes, symbole de l'ère « post-coloniale » malgache.
Les choses devraient débuter à 15 h, déjà le public et les mélomanes peuvent goûter aux mille et un plaisirs du nectar des dieux, sans oublier un bon coup de vapeurs révolutionnaires. C'est un festival, la dynamique créative de la génération active actuelle prévaut. Grâce à « Kozy 25 », organisée par une bande d'amis du quartier militants dans l'art, plusieurs artistes de renommée, actuellement, ont pu performer sur une scène reconnue bien qu'elle soit annuelle.
Rares aussi sont depuis quelques années ces événements dans l'esprit urbain avec de la musique consciente, des chansons engagées, des textes loin des grands clichés de la variété... De l'avant-garde en quelque sorte. Malgré un essoufflement ces dernières années, la Covid a laissé des traces, les organisateurs tentent de maintenir le mini-festival à flot.