La plateforme des organisations des personnes vivant avec handicap du Congo (Pophac), que dirige Jean Sylvestre Poaty, a déploré, à l'issue d'une assemblée générale, le détournement de leur quota d'intégration à la fonction publique par certains handicapés mal intentionnés.
Selon des informations recueillies auprès du bureau exécutif de la Pophac, le groupe des dissidents qualifié d'handicapés mal intentionnés avait monnayé leur quota d'intégration aux personnes valides et aux inconnues.
Au terme de la redynamisation de la Pophac, le bureau exécutif menace d'ester en justice cette frange de dissidents et s'est engagé à poursuivre le plaidoyer auprès des pouvoirs publics pour la prise en compte de leurs doléances dont l'insertion à la fonction publique.
« Nous déplorons le détournement de notre quota d'intégration à la fonction publique par une frange de déchus. Ce quota nous est attribué par l'Etat congolais. Notre plateforme regroupait à sa création, en 2006, cinquante-deux associations et actuellement, il n'en reste que trente-huit, après dislocation. Nous déplorons également notre sous-représentativité au Sénat et à l'Assemblée nationale », a déclaré Jean Sylvestre Poaty.
L'assemblée générale a chargé le bureau légitime du Pophac à poursuivre ses missions consignées dans les textes fondamentaux dont la campagne de redynamisation de cette association. Par ailleurs, la Pophac reconnaît la représentativité de la personne handicapée dans les ministères et autres secteurs d'activités.