Afrique Centrale: Cinéma - Le Congo rafle trois prix lors d'Alaka film lab 2024

En marge de leur participation du 7 au 14 juin à Yaoundé, au Cameroun, à la clôture de la 5e édition d'Alaka film lab, les cinéastes congolais, Armel Mboumba et Ralff Therance, ont raflé trois prix qui leur permettront de poursuivre leur projet documentaire intitulé « Rap de la forêt ».

Yaoundé film lab, désormais Alaka film lab Yaoundé, est un laboratoire de développement et de coproduction internationale destiné principalement à onze pays d'Afrique centrale. Pour sa 5e édition, l'initiative a décerné des prix aux duos réalisateurs-producteurs de plusieurs pays, à savoir le Congo, le Rwanda, la Centrafrique, la République démocratique du Congo et le Cameroun.

Le duo de Ralff Therance, en tant que réalisateur, et Armel Mboumba, comme productrice, a notamment remporté le Prix résidences cinémondes et le Prix Fondation Clarens, accompagnés d'une bourse de voyage de 1000 euros. Ces distinctions leur permettront de participer à des résidences créatives en France, où ils pourront développer leur projet « Rap de la forêt », tout en bénéficiant de ressources et de conseils de professionnels du cinéma.

Le troisième prix est une convention de développement de 2000 euros de Canal+ international. « Ce soutien de la part d'une chaîne de télévision prestigieuse nous aidera à couvrir des coûts essentiels comme les recherches, les repérages et les premiers tournages conservatoires. Canal+ a reconnu la puissance narrative et visuelle de notre projet, ainsi que son potentiel à toucher un large public en abordant des thématiques universelles à travers la musique et la culture », a confié Armel Mboumba, photographe, réalisatrice et directrice de la maison de production La forge.

Pour Armel et Therance, ces récompenses sont le fruit d'un travail acharné, de la passion et d'une détermination sans faille à raconter une histoire qui mérite d'être entendue. En effet, le documentaire en cours de production « Rap de la forêt » se distingue par sa capacité à briser les stéréotypes et à offrir une perspective authentique sur la vie des peuples autochtones, à travers le prisme de la musique et de la culture.

« Nos expériences personnelles et professionnelles, notre engagement sur le terrain, et notre désir de créer un film à la fois esthétiquement beau et socialement pertinent ont été des éléments clés de notre succès. Au-delà de l'histoire, ce projet souligne l'importance du respect des cultures et du vivre-ensemble, peu importe notre origine, que l'on soit blanc, noir ou rouge », a fait savoir Armel.

Il a ajouté que « la reconnaissance obtenue à Alaka film lab est le résultat d'un processus rigoureux de préparation et de collaboration. Notre participation aux ateliers et aux sessions de mentorat nous a permis de structurer notre projet de manière cohérente et impactant. Le soutien continu de notre équipe et les conseils des experts présents au lab ont été déterminants pour affiner notre présentation et pour renforcer la pertinence et la faisabilité de notre projet ».

Le projet « Rap de la forêt » est encore en cours de développement. La date de sortie sera connue à partir de 2025 voire 2026.

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