Madagascar se penche sur l'avenir énergétique avec des décrets spécifiques, pour l'application du Code de l'Electricité (CODELEC). Depuis hier, l'Ibis Ankorondrano accueille un atelier technique crucial pour l'avenir énergétique de Madagascar.
Baptisé ER/EE/FE, cet événement réunit des experts internationaux du Cabinet Gide Loyrette Nouel ainsi que des responsables malgaches de divers niveaux pour élaborer trois Décrets spécifiques liés à l'application du Code de l'électricité (CODELEC). L'atelier vise à formuler des textes réglementaires essentiels dans trois domaines clés : les Énergies Renouvelables (ER), l'Efficacité Énergétique (EE) et la Fourniture d'Électricité (FE).
Ces Décrets spécifiques sont perçus comme des leviers pour renforcer le cadre légal et encourager les investissements dans le secteur de l'électricité à Madagascar. Ils sont également cruciaux pour promouvoir le partenariat public-privé (3P) dans ce domaine stratégique.
Enjeu
Pour Madagascar, le secteur énergétique revêt une importance capitale pour soutenir le développement économique et social du pays. L'objectif déclaré est d'augmenter la capacité de production électrique et de doubler le taux d'accès à l'électricité, des ambitions audacieuses qui nécessitent un cadre réglementaire solide et adapté aux défis modernes.
L'atelier CODELEC se poursuivra aujourd'hui avec des sessions approfondies sur chacun des trois Décrets spécifiques. Ces discussions sont essentielles pour assurer que les nouvelles régulations stimulent efficacement l'investissement, la croissance économique durable et l'amélioration de l'accès à l'électricité pour tous les Malgaches.
Pour la journée d'hier, les représentants du Ministère de l'Énergie et des Hydrocarbures (MEH), dont le secrétaire général Thierry Andriantsoa, ainsi que le directeur général de l'Énergie et des Hydrocarbures, et le directeur des Affaires Juridiques ont activement participé aux discussions. Parmi les autres participants clés figurent des représentants de l'Office de régulation de l'électricité (ORE), de l'Agence de développement de l'électrification rurale (ADER), de la Banque mondiale et du projet LEAD (Least-Cost Electricity Access Development).