Luanda — La formation des enseignants doit tenir compte des compétences et des aptitudes qui facilitent le travail avec les élèves, dans la perspective d'une éducation pour la culture de paix et citoyenneté, a déclaré ce mardi (18) la ministre de l'Éducation, Luísa Grilo.
La ministre s'exprimait à l'ouverture de la deuxième Réunion Régionale des Commissions Nationales Africaines de l'Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), qui se déroule jusqu'à jeudi, à Luanda.
À cet effet, la présidente de la Commission nationale angolaise pour l'UNESCO a souligné la nécessité d'une action intersectorielle qui implique entre autres, les secteurs responsables de l'éducation, de la culture, de l'enseignement supérieur, de la science et de la technologie, de la famille, de la jeunesse, du sport et de la communication sociale, indiquant que les commissions nationales africaines pour l'UNESCO joue un rôle fondamental en tant que coordinatrices techniques de ce mécanisme de gestion intersectorielle.
Dans cette optique, a-t-elle poursuivi, les commissions nationales africaines pour l'UNESCO constituent un point de convergence avec les différents départements ministériels, services et institutions qui œuvrent pour atteindre cet objectif urgent, garantissant la paix à travers la coopération intellectuelle entre les nations.
À son tour, la directrice générale adjointe des sciences naturelles de l'UNESCO, Lídia Brito, a reconnu les grands progrès réalisés dans le domaine de l'éducation en Afrique, mais il reste encore beaucoup à faire.
"Malheureusement, 40 pour cent des enfants non scolarisés dans le monde se trouvent sur notre continent", a-t-elle indiqué.
Sous le thème « Défis et opportunités de la coopération régionale pour le développement durable et la promotion de la paix en Afrique », la réunion consiste à élaborer des stratégies de coopération régionale pour un continent pacifique et durable, à travers une réflexion approfondie, l'identification de bonnes pratiques et expériences.
La rencontre, qui s'est également penchée sur l'élaboration d'un plan opérationnel commun, basé sur des actions concrètes dans le cadre des engagements pris aux niveaux régional et mondial, regroupe des experts des Commissions Nationales de l'UNESCO, des bureaux régionaux, des organisations non gouvernementales, des partenaires sociaux et des spécialistes, qui réfléchissent sur des approches innovantes.