Luanda — Le représentant de la Banque Mondiale (BM) en Angola, Juan Carlos Álvarez, a souligné mardi, à Luanda, la stabilité macroéconomique du pays, grâce aux réformes mises en oeuvre par le Gouvernement angolais.
Intervenant lors d'une rencontre avec des journalistes, le représentant, en Angola depuis deux ans, a dit que le pays allait dans la bonne direction, même s'il y avait encore "des choses à faire".
« Certaines réformes doivent encore être mises en oeuvre pour parvenir à une croissance durable et inclusive à moyen terme. Nous pensons que les réformes mises en oeuvre visent à créer un environnement favorable au développement économique et social du pays», a-t-il expliqué.
Il a affirmé qu'il existe une relation stable avec le gouvernement angolais et qu'un dialogue politique a eu lieu où il a été identifié les domaines qui nécessitent des réformes afin de créer "cet environnement favorable pour développer la diversification économique et le secteur privé, ainsi que pour attirer les investissements privés".
Selon Juan Álvarez, il est nécessaire de renforcer le développement du capital humain, de la santé, de l'éducation et de la protection sociale.
En ce sens, a-t-il dit, nous pensons qu'un plus grand investissement dans ces secteurs est essentiel et nous travaillons de concert avec le Gouvernement.
Le Groupe de la Banque mondiale soutient les efforts de l'Angola pour réduire la pauvreté et promouvoir la croissance économique, en collaboration avec le gouvernement, les partenaires de développement et la société civile.
Au cours de la rencontre avec les journalistes, mardi, Juan Álvarez a fait une présentation sur le portefeuille de projets de la BM en Angola, informant que l'institution dispose de 17 projets, avec une valeur totale de financement de 3,6 milliards de dollars (1 USD correspond à 852 Kz), avec la période de mise en oeuvre correspondant de 2017 à 2029.