Luanda — Les organes de justice ont recommandé mardi l'approbation de directives harmonisées qui définissent le vandalisme des biens publics comme un délit prioritaire en termes d'enquête, d'instruction préparatoire et de jugement.
Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion des responsables des organes de justice, notamment le Conseil supérieur de la magistrature, le ministère public, la Police nationale et le service d'investigation criminelle, le bureau du médiateur et l'ordre des avocats, présidée par le président de la Cour suprême, Joel Leonardo.
Ils ont également décidé de définir une stratégie nationale de prévention et de lutte contre les délits de vandalisme des biens publics, qui établit les responsabilités multisectorielles, les ressources techniques et technologiques, les ressources financières, les actions de sensibilisation du public, les mesures policières et judiciaires.
Veiller à ce que les tribunaux, le ministère public et la police criminelle soient plus rapides dans l'instruction, la préparation et le jugement des affaires de vandalisme de biens publics, et créer des mécanismes de présentation publique des détenus et de publicité des jugements, à titre de mesure préventive.
Les participants ont suggéré à l'Exécutif de créer des ressources financières pour acquérir les moyens techniques et technologiques nécessaires à l'installation d'un système de vidéosurveillance pour la protection et la sécurité des biens publics, en s'appuyant sur l'expertise du CISP.
Afin de lutter efficacement contre ce fléau, ils estiment que le Gouvernement devrait créer un organisme de régulation autonome doté de pouvoirs et de compétences pour superviser l'exploitation, la commercialisation, l'importation et l'exportation de métaux, de matériaux ferreux et non ferreux.