Luena (Angola) — Bravos do Maqui s'est qualifié mercredi, pour la deuxième fois de son histoire, pour la finale de la Coupe d'Angola, en battant l'Interclube 2-0, au stade Mundunduleno, à Luena.

L'adversaire de Maquis en finale de la Coupe d'Angola, prévue le 21, sera Petro de Luanda, champion national, qui a battu le même jour Primeiro d'Agosto, 2-1, à Luanda.

Durant le match, auquel ont assisté le ministre de l'Intérieur, César Laborinho, et le gouverneur de Moxico, Ernesto Muangala, les maquisardes ont dominé pendant presque tout le match, avec un football très offensif, Emmanuel et Gogoró dérangeant constamment la défense d'Interclube.

À la 34', Gogoró, devant le gardien Rui, n'a pas de meilleurs critères de finition, en tirant sur la figure.

Les Bravos de Maquis ont continué à presser, atteignant le but à la 45+1', grâce à Nataniel, d'une tête, finalisant avec classe une course et un centre de Gogoró sur le côté gauche, plongeant dans le délire les plus de trois mille supporters présents.

Deux minutes plus tard, c'était au tour d'Emmanuel qui tirait fort, depuis l'entrée de la surface, vers la défense "serrée" de Rui Miguel, maintenant le score 1-0 jusqu'à la mi-temps.

A la reprise, Bravos de Maquis ont continué à pratiquer un football plus judicieux, avec possession du ballon, face à un adversaire très apathique dans les transactions.

Cependant, à la fin, après que l'arbitre Ernesto Magalhães ait ajouté six minutes de temps additionnel, l'Interclube s'est tourné vers l'attaque, mettant la pression sur les maquisardes, mais dans une contre-attaque, Vado à la 90+5' a porté le score à 2-0, garantissant la présence de Maquis en finale de la compétition où ils affronteront Petro de Luanda.

Déclarations

À la fin du match, l'entraîneur du Maquis, Mário Soares, a salué l'attitude de ses joueurs, qui ont su interpréter toutes les directives techniques.

"C'est une victoire juste, car nous avons joué avec des critères", a-t-il indiqué.

L'entraîneur de l'Interclube, Agostinho Budunha, a reconnu la supériorité de l'adversaire, mais a souligné le manque d'efficacité du secteur offensif comme la principale cause de la défaite.