Luanda — Le Parlement angolais a approuvé mercredi, de manière générale, le projet de loi sur les délits de vandalisme des biens et services publics, qui prévoit de lourdes sanctions en réponse à l'augmentation du niveau de vandalisme dans le pays au cours des dernières années.
Le texte, une initiative législative de l'Exécutif, a été approuvé par 182 voix pour, aucune contre et sans abstention, lors de la 6ème Assemblée plénière ordinaire de la Ve Législature.
Dans le document, l'Exécutif propose des peines allant jusqu'à 25 ans pour les délits de vandalisme sur les biens publics, en réponse à la forte augmentation de ce phénomène ces dernières années.
Tout au long du débat, dans la généralité, les législateurs ont été unanimes dans le défendre de lourdes sanctions contre ce phénomène, soulignant l'augmentation du niveau de vandalisme à travers le pays ces dernières années.
Selon la proposition, la destruction d'un bien public ou la perturbation d'un service public peut être punie d'une peine de prison de cinq à dix ans, prévoyant une peine de dix à 15 ans de prison pour incitation au vandalisme et, si elle implique des infrastructures de transport, une augmentation de 20 à 25 ans.
Le diplôme prévoit des peines de trois à huit ans de prison pour quiconque porte atteinte à la sécurité des biens et services publics, par exemple en divulguant des informations de sécurité ou en menaçant de détruire des biens publics, la peine étant aggravée d'un tiers en cas de danger réel à la vie ou à l'intégrité physique.
Le texte prévoit également des sanctions pour la transformation et l'exportation illégales de biens publics, de dix à 15 ans, et pour la réception de biens publics de six à 12 ans.
Selon l'argument, la vandalisme des biens et services publics a augmenté de façon exponentielle, devenant des comportements fréquents entraînant des pertes sociales, économiques et financières inestimables, qui affectent les chaînes d'énergie, d'eau, de gaz, de carburant et de transport public.