Les membres du staff du ministère des Mines ont accompli, hier, les obligations légales en matière de lutte contre la corruption, en déclarant leur patrimoine auprès du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) à Ambohibao.
Sous la conduite du secrétaire général du ministère, les directeurs généraux et directeurs du ministère et de ses organismes rattachés, dont l'OMNIS, le BCMM et le laboratoire des mines, ont procédé aux formalités requises. Dans le cadre de la loi sur la lutte contre la corruption, les hauts employés de l'État sont tenus de déclarer régulièrement leurs avoirs respectifs auprès des autorités compétentes. Cette mesure vise à renforcer la transparence et à prévenir les pratiques corruptives au sein des institutions publiques.
Engagement
Cette initiative s'inscrit dans un effort continu pour instaurer une culture de transparence et d'intégrité au sein du ministère des Mines. En exigeant de ses hauts responsables qu'ils divulguent leurs biens et avoirs auprès des organismes compétents, le gouvernement entend, de cette manière, dissuader les actes de corruption et promouvoir une gestion plus éthique et responsable des ressources de l'État.
D'ailleurs, la lutte contre ce fléau fait partie des priorités dans la politique générale de l'Etat. Le secrétaire général du ministère des Mines, Henri Razananirina, a souligné l'importance de cette démarche, affirmant que « la déclaration de patrimoine est une étape importante dans la lutte contre la corruption au niveau de l'Administration publique. Elle témoigne de notre engagement, nous les hauts fonctionnaires, à agir avec transparence et à respecter les principes de bonne gouvernance ».