Environ 55 000 réfugiés du Soudan du Sud sont pris en charge, depuis 8 ans, par des humanitaires dans différents sites de l'Ituri et du Haut Uelé.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a révélé ces chiffres jeudi 20 juin à Bunia par en marge de la journée mondiale des réfugiés.
La plupart de ces réfugiés se sont intégrés dans les communautés locales et exercent des activités génératrices de revenu pour leur autonomisation avec l'appui du gouvernement.
L'appui des humanitaires à ces réfugiés consiste notamment à la construction des abris, a la construction ou la réhabilitation des écoles, des structures sanitaires, de puits d'eau aménagés, de latrines.
Mais aussi à la distribution des vivres et des articles ménagers essentiels, à l'appui en médicaments aux structures sanitaires locales, au paiement de frais pour les élèves et étudiants qui bénéficient aussi des fournitures scolaires.
Ces interventions ont permis d'améliorer sensiblement les conditions de vie de ce refugiés, précise le HCR.
Cependant certains défis restent à relever faute de moyens suffisants, ajoute la même source.
C'est depuis 2016 qu'un afflux de refugies du Soudan du Sud est observé dans les territoires d'Aru et de Dungu à la suite des conflits armés dans leur pays d'origine.
Ils sont arrivés par plusieurs vagues et se sont installés dans des familles d'accueil avant d'être relocalisés dans les sites de Biringi à 60 kilomètres d'Aru-centre et de Bele et Meri dans la province voisine du Haut Uele.