La surcharge des véhicules de transport en commun est un problème persistant au Togo. Malheureusement, cette pratique dangereuse n'entraîne que rarement des mesures répressives, ce qui expose les passagers à des risques considérables.
La semaine dernière, un tragique accident a impliqué un minibus et un camion, causant la mort de neuf personnes. Le minibus, conçu pour transporter 15 passagers, en comptait 22 au moment du choc. Ce drame illustre parfaitement les dangers liés à la surcharge.
Kosso Ahloko Sodji, directeur de la Sécurité routière, reconnaît que le problème principal réside dans le non-respect de la réglementation par les opérateurs de bus et minibus. Pour augmenter leurs profits, ces derniers n'hésitent pas à embarquer plus de passagers que ce que leurs véhicules peuvent légalement et sécuritairement supporter.
La surcharge n'est pas le seul problème. Les véhicules utilisés pour le transport en commun sont souvent en mauvais état, rendant la surcharge encore plus dangereuse. Ces véhicules ne sont pas conçus pour supporter une telle charge, ce qui accroît les risques de panne mécanique et d'accidents.
Pour lutter contre ce fléau, des mesures strictes doivent être mises en place. Il est crucial d'intensifier les contrôles avant le départ dans les gares routières, ainsi que sur le parcours par des inspections inopinées. Des sanctions sévères doivent être appliquées aux contrevenants pour dissuader cette pratique.