Au pays des hommes intègres, le Burkina Faso, les autorités se mobilisent pour améliorer la qualité de l'éducation et favoriser son accès pour tous. Ce jeudi 20 juin, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant sur « l'Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous ».
Le ministre d'État, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, a déclaré que « cela traduit la volonté du Président du Faso d'améliorer, de façon rapide et significative, les conditions de l'éducation dans son ensemble ».
Cette initiative ambitieuse est structurée en sept composantes principales , il sagit de la construction, sécurisation, normalisation et modernisation des infrastructures éducatives.Selon le compte rendu dudit conseil des ministres, la première composante vise à créer des environnements d'apprentissage sûrs et modernes pour les élèves et les enseignants.
La deuxième composante porte sur l'établissement d'une nouvelle université polytechnique pour répondre aux besoins croissants de formation technique et professionnelle.
La troisième composante vise à restructurer la gestion des établissements scolaires et à encourager la participation active de tous les acteurs du secteur éducatif.
La quatrième composante se concentre sur l'amélioration des méthodes d'enseignement et la formation continue des éducateurs pour garantir un enseignement de qualité.
La cinquième composante cherche à renforcer la crédibilité et la transparence dans la délivrance des diplômes scolaires. La sixième composante met l'accent sur le développement de l'enseignement professionnel pour mieux préparer les jeunes au marché du travail. La septième vise à instaurer une culture de discipline et de propreté au sein des établissements scolaires.
Cette initiative, qui s'étend sur une durée de cinq ans, sera placée sous la supervision du Bureau national des grands projets du Burkina Faso. Elle représente une étape significative dans les efforts du gouvernement pour garantir une éducation de qualité accessible à tous les Burkinabé.