La France a pris la décision de diminuer ses effectifs sur le continent africain et de redéfinir le concept de ses bases pour créer un « commandement pour l'Afrique », d'après le quotidien français Libération.

Le redéploiement stratégique de l'armée française en Afrique, impulsé par le président Emmanuel Macron, cherche à éviter un retrait précipité ou contraint, comme ce fut le cas dans les Etats de l'AES, à savoir le Mali, le Burkina Faso et récemment le Niger. D'ici à 2025, l'armée française va quitter la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Gabon et le Tchad, laissant la gestion des installations aux pays hôtes. Ce projet réduira le nombre de soldats français toujours présents en sol africain.

L'objectif de cette nouvelle démarche est multiple : répondre aux attentes de la population locale et des gouvernements africains, qui rejettent cette présence militaire française. Cette approche permet de redéployer les forces vers des missions plus stratégiques et moins visibles, tout en s'assurant une capacité de mobilisation et d'intervention rapides au besoin.

Ce plan stratégique de Paris pourrait être remis en question par des changements de pouvoir politique, tant en France que dans les pays hôtes qui abritent actuellement les bases françaises.