Luanda — Le blocus économique et financier imposé à Cuba par les États-Unis d'Amérique a dominé jeudi la rencontre entre la vice-présidente du MPLA, Luísa Damião, et l'ambassadeur de ce pays des Caraïbes en Angola, Oscar Léon Gonzalez.
S'adressant à la presse, le diplomate a parlé des solutions trouvées par Cuba pour atténuer les effets du blocus, malgré les difficultés qui surviennent.
Selon le diplomate, ce blocus, qui dure depuis plusieurs années, a un effet très négatif sur le peuple cubain.
Selon l'ambassadeur, la rencontre s'inscrit dans le cadre des échanges entre les partis au pouvoir dans les deux pays, ainsi qu'entre les deux gouvernements, basés sur une relation historique, récemment renforcée par la signature d'un accord de coopération, lors de la visite à Cuba, du secrétaire aux Relations Internationales du Bureau Politique du MPLA, Manuel Augusto.
Les chefs religieux
Le même jour, la vice-présidente du MPLA a également tenu des réunions séparées avec des chefs religieux de différentes confessions, avec lesquels elle a discuté de questions sociales.
Se confiant à la presse, le président de la Mission Evangélique de Réconciliation en Angola, le Révérend Apôtre Mawete Viticilo, a invité le leader politique à participer aux célébrations du 35ème anniversaire de la Congrégation, en août de cette année, auxquelles participeront des invités de 35 pays.
A son tour, le secrétaire général sortant de l'Église congrégationaliste évangélique d'Angola, le révérend André Cangovi Eurico, a également invité Luísa Damião à l'inauguration du nouveau secrétaire général, qui aura lieu le 30 de ce mois.
S'adressant à la presse, André Eurico a remercié le Gouvernement pour son soutien tout au long de ses 10 années de mandat, au cours desquelles l'organisation a mené plusieurs activités philanthropiques.
À son tour, le curé de l'Église du MIF de Lisbonne, Edivaldo Simão, a déclaré qu'il s'agissait d'une rencontre importante, car il comprend que l'Église doit travailler avec la sphère politique, en gardant à l'esprit qu'elle sert à moraliser la société.
Il a souligné que la nécessité de moraliser et de sensibiliser les jeunes de la diaspora a également été abordée, dans le but d'accroître le patriotisme.