L'Unité de coordination de Partenariat de Ouagadougou (PO) et Popularions Council ont organisé du 19 au 21 juin 2024 à Cotonou au Benin, un atelier régional d'orientation des journalistes sur l'utilisation de la recherche dans le domaine des Droits en Santé Sexuelle et Reproductive/Planification familiale ( DSSR/PF).
Les participants ont été capacités sur l'utilisation de la recherche dans le domaine des Droits en Santé Sexuelle et Reproductive/Planification familiale (DSSR/PF)Une trentaine de journalistes des pays membre de Partenariat de Ouagadougou et des scientifiques ont pris part à l'atelier régional d'orientation des journalistes sur l'utilisation de la recherche dans le domaine des Droits en Santé Sexuelle et Reproductive/Planification familiale (DSSR/PF) qui se tient du 19 au 21 juin 2024 à Cotonou au Benin.
La Responsable du plaidoyer Senior de l'Unité de Coordination de Partenariat de Ouagadougou, Dr Djénébou Diallo, a indiqué que cette année, l'UCPO a voulu que l'atelier porte sur la recherche car la Régional dispose d'un Agenda recherche depuis 2021. Elle a de ce fait souligné qu'il y a des recherches qui sont entrain de se mener actuellement sur le terrain. Ces recherches portent sur trois thématiques que sont l'accès des jeunes aux services de Santé de la Reproduction (SR), la discontinuité et la gratuité de la planification.
« Nous voulons qu'à travers ces résultats de recherches, l'on puisse amener les politiques, les décideurs à prendre des décisions basées sur des évidences. Nous trouvons que les journalistes sont des acteurs clés dans la Région ». C'est pourquoi elle a ajouté que l'Unité veut que les journalistes aient leur part dans cet Agenda. Elle a affirmé que cet atelier qui s'est ouvert le mercredi 19 juin 2024 à Cotonou a été initié afin de familiariser les Hommes de Médias à l'Atelier Recherche de Partenariat de Ouagadougou (PO) et solliciter leurs contributions dans la dissémination de l'information au niveau de la Région et au-delà.
« Nous voulons qu'il y ait une connexion entre les journalistes et les chercheurs, car il n'y a pas une collaboration véritable entre eux. Souvent, il est difficile de comprendre le langage de ces scientifiques. C'est ce mythe que nous voulons rompre », a-t-elle notifié.
Dans sa communication, la responsable de Plaidoyer a fait savoir qu'après la consultation de twenty-twenty des priorités ont été relevés concernant les jeunes, la PF en contexte de crise, la recherche, les normes sociales et les pays qui ont besoin d'appui, c'est-à-dire le pays prioritaire. Elle a laissé entendre que les pays prioritaires, sont des pays qui ne sont pas au même niveau que les autres. « Nous voulons voir comment mettre un accès spécifique sur ces pays pour les amener à atteindre leurs résultats. Il s'agit de la Guinée, le Togo et le Benin », a relevé Mme Diallo.
Ralentissement des progrès des utilisation de la PF
Elle par ailleurs déclaré que les situations humanitaires qui sont sanitaires, climatiques, naturelles font partie intégrante des ménages. C'est pourquoi a-t-elle poursuivi, les pays doivent se préparer pour voir comment être résilient.
« Les crises humanitaires sont désastreuses pour nos communautés. Il y a les fermetures de services, l'exacerbation des violences basées sur le genre. En mettant un accès spécifique sur le contexte de crise on peut amener les femmes et les filles à avoir accès aux services de santé sexuelle et reproductive », a-t-elle mentionné.
Quant à la Coordinatrice de la Société civile à l'UCPO, Thiaba Sembene, elle a confié qu'entre 2012-2020 des progrès notables en termes d'utilisations en termes de planification familiale ont été enregistrés. Cependant, elle a précisé qu'en 2020, il a été noté un ralentissement des progrès.
Selon, elle, c'est est dû en partie à la pandémie de COVID 19 qui a impacté tous les pays du monde et a impacté également des financements, la mise en oeuvre des programmes, des suivis, des engagements pays. Pour remonter l'utilisation de la planification familiale, elle a préconisé la mise en oeuvre de plusieurs actions qui peuvent aider à avoir plus progrès et atteindre les objectifs, aussi mobiliser les différents acteurs et travailler au-delà de la planification familiale, la santé, l'éducation, la résilience face aux crises.