Le porte-parole du Bureau des Nations Unies aux droits de l'homme Thameen Al-Kheetan a parlé de l'intimidation des membres de l'opposition après les élections législatives à Madagascar.
Il a ainsi indiqué qu'à « Madagascar, plusieurs membres de l'opposition et candidats indépendants ayant contesté le déroulement des dernières élections législatives auraient fait l'objet de représailles de la part des autorités, ainsi que d'autres formes d'intimidation et de menaces. Certains membres et dirigeants de l'opposition ont rapporté avoir reçu des appels menaçants et intimidants avant et après le scrutin. Deux candidats indépendants, qui avaient déposé plaintes concernant des irrégularités pendant le scrutin, ont été accusés d'incendie volontaire et d'atteinte à la sûreté de l'État. Ils ont été assignés à domicile pendant 17 jours avant d'être inculpés. Leurs droits à une procédure régulière et à un procès équitable doivent être pleinement respectés ».
Liberté d'expression
Ce haut-fonctionnaire des Nations-Unies fait également, l'appel suivant «alors que la Haute cour constitutionnelle continue d'examiner les plaintes liées aux élections du 29 mai, nous demandons instamment le respect de l'indépendance du pouvoir judiciaire. Nous appelons également les autorités à garantir le respect des droits à la liberté d'expression et à la réunion pacifique. L'arrestation et la détention dans le but de punir l'exercice légitime de ces droits sont arbitraires. Cela crée un climat de peur et décourage les citoyens à exercer librement l'ensemble de leurs droits civiques et politiques ».