La MONUSCO à travers sa section de la protection de l'enfant a sensibilisé, vendredi 21 juin, une cinquantaine de leaders communautaires, autorités politico-administratives, militaires et policiers du territoire de Beni (Nord-Kivu) à la protection et la promotion des droits de l'enfant en zone de conflit armé.
Cette activité a été organisée en collaboration avec le Groupe de travail pour la protection de l'enfant (GTPE) et le Programme de désarmement, démobilisation et réinsertion communautaire (PDDRCS) en marge de la journée de l'enfant africain, célébrée le 16 juin de chaque année.
Le président du GTPE à Beni, Alex Kighoma, a cours de cette sensibilisation, invité les participants à s'impliquer dans la promotion et la protection des droits de l'enfant, souvent bafoués en temps de guerre et de conflit.
Il a également indiqué que pendant cette période à Beni, la situation de l'enfant est caractérisée par des enlèvements et des recrutements au sein de groupes armés.
« C'est juste une question d'interpeller tout le monde de mettre parmi les priorités, la protection de l'enfant parce que ce dernier constitue l'avenir de demain. Mais aussi l'enfant doit être l'acteur principal de sa protection. Les enfants ne doivent pas aussi céder bien qu'ils soient les plus vulnérables », a souligné Alex Kighoma.
Pour sa part, le président du comité d'enfants du territoire de Beni a estimé que le retour de la paix peut garantir le respect des droits de l'enfant dans cette région en proie aux conflits et insécurité depuis plusieurs années.
Pour lui, l'importance de cette sensibilisation n'est pas à démontrer, car elle permet de mettre l'enfant au centre du dialogue afin d'assurer sa protection.
Il estime que aussi que le retour de la paix et la création d'un environnement protecteur sont des solutions pouvant aider à protéger leurs droits et leur intégrité :
« Cette activité est importante. L'enfant est au centre tout, mais dans notre entité c'est vraiment compliqué. S'il y a la paix, il n'y aura plus de crainte. C'est pourquoi j'appelle les autorités de s'impliquer dans la recherche de la paix ».