Une somme de plus de cent vingt millions de dollars, soit plus de cinq cents milliards d'ariary. Voilà exactement l'estimation des besoins pour la reconstruction des dégâts causés par le cyclone Gamane, en mars. Ce montant a été avancé par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), durant une réunion avec les Partenaires diplomatiques, techniques et financiers (PTF), hier, à la salle des séances du ministère des Affaires étrangères, à Anosy.
Selon les explications, cette réunion s'est tenue « suite à une sollicitation des PTF ». Les partenaires étrangers voulaient avoir un point de situation précis sur les opérations de relèvement post-cyclonique et des besoins, trois mois après le sinistre. Dans ses explications, le général Elack Olivier Andriakaja, directeur général du BNGRC, note que le domaine de la logistique est celui où il y a le plus grand besoin de renforts financiers et en équipements.
Dans l'un des slides projetés, hier, il est indiqué que 44% des besoins avancés devront être affectés à la logistique. Lors du conseil des ministres du 3 avril, l'état de sinistre national a été déclaré. Le but étant de mobiliser les aides internationales pour le soutien aux victimes et le relèvement post-cyclonique.
Avant de clôturer la réunion d'hier, par ailleurs, Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères, a fait part des « besoins prioritaires ». Ces besoins ont été discutés durant le conseil des ministres de mercredi, à entendre la ministre. Il s'agit, entre autres, de pompes à eau, de ponts flottants, de tentes et de vedettes. Le but, selon les explications de la cheffe de la diplomatie malgache, est de reconstruire, certes, mais aussi de renforcer la capacité de Madagascar à faire face aux catastrophes naturelles à venir.