Charles Bolly, promoteur du festival de musiques et danses traditionnelles de Côte d'Ivoire était face à la presse le 20 juin, au Plateau.

C'est le vendredi 28 juin que l'espace Noisy Le Sec (France) va accueillir le 5e festival de musiques et danses traditionnelles de Côte d'Ivoire. Une 5e édition qui met à l'honneur le Touhourou, une danse en provenance du grand ouest ivoirien. Alors que ce rendez-vous culturel approche à grands pas, Charles Bolly, le promoteur, était de nouveau face à la presse pour confirmer l'effectivité de cette offensive culturelle sur le sol français. Organisée le 20 juin à la maison de la presse au Plateau, cette ultime conférence de presse a enregistré la présence du trio de chansonniers Tohourou qui effectuera le déplacement en France. A savoir Madi Zimin, Blé Wandji et Zomassa qui constituent les principales figures de l'art du Tohourou, aujourd'hui.

Ce rendez-vous avec les acteurs des médias a été une nouvelle occasion de présenter l'art du Tohourou. Qui, bien plus qu'une simple danse, est une véritable école de sagesse, une démarche initiatique et philosophique et un art à part entière qui détient ses propres codes. C'est aussi une tradition qui survit depuis les années 40 grâce à des générations de chansonniers. C'est en substance ce qu'il fallait retenir de la conférence prononcée par Zigui Koléa, professeur titulaire de Chaire en Traditions et Littérature Orales. Son intervention qui a porté sur le thème "Le Tohourou d'hier à aujourd'hui" a aussi mis en lumière l'interaction entre le Tohourou et de nombreux autres rythmes musicaux nés dans le grand ouest.

Outre le Tohourou, le 5e festival de musiques et danses traditionnelles de Côte d'Ivoire mettra en lumière d'autres rythmes traditionnels ivoiriens tels que le Goly et le Yatchana.