Impressionnant était le spectacle offert ces jours derniers par les lycéennes et lycéens candidats au baccalauréat de l'enseignement général 2024. Dans les rues de Brazzaville, on pouvait les contempler gagnant à pied ou à bord de moyens de transport en commun les centres d'examen puis leurs domiciles en fin de journée. Ils avaient tous l'air épanouis.

Tenant compte du fait donc que l'école attire encore nos jeunes enfants en dépit du choix que certains d'entre eux font de s'adonner à l'incivisme et au grand banditisme dans nos cités urbaines, il y a lieu de ne pas baisser les bras. Les pouvoirs publics, les familles, la société tout entière doivent tout donner de ce qu'ils peuvent pour accompagner ces apprenants à réaliser le rêve de réussir leurs études.

Cette responsabilité partagée, gage d'un avenir prospère, est un bon investissement dans les ressources humaines. Des jeunes formés sont une valeur ajoutée pour une nation qui veut aller de l'avant. L'année prochaine verra nombre de ceux ayant réalisé un succès aux examens d'Etat ou aux évaluations de passage accéder au niveau supérieur de leur cursus scolaire et universitaire, et à terme prétendre à un emploi rémunérateur.

Les trois mois de vacances qui s'ouvrent à tous les élèves à partir de maintenant et dans quelques jours auraient pu être un tremplin pour les orienter vers des activités saines du genre -colonies de vacances- ou, comme par le passé, des retrouvailles dans les champs de canne à sucre ou de cacao. Les conditions ne s'y prêtant pas aujourd'hui pour diverses raisons, peut-être est-ce une piste que les organismes publics et privés pourraient explorer. Ils rendraient les vacances agréables à cette couche juvénile en pleine confiance et en quête de parrains.