Afrique Centrale: Projet 19 - L'OIF met à disposition 443 000 000 FCFA à la disposition de 10 structures de la sous région

Le siège de la Représentation de l'Organisation internationale de la Francophonie pour l'Afrique Centrale (REPAC) à Libreville a accueilli ce 20 juin 2024, la cérémonie de signature des premières conventions de partenariat dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet 19 de la nouvelle programmation de la quatrienale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), projet qui vise à soutenir les initiatives environnementales dans le Bassin du Congo. Les structures choisis se verront attribuer un budget global de 675500 euros, soit 443 000 000 FCFA afin d'accompagner près de 200 jeunes et femmes.

C'est en présence d'un certain nombre de directeurs, notamment de la Francophonie, de l'Agriculture, de l'École nationale de Développement rural, de la du Commissaire à l'environnement, des ressources naturelles à la CEEAC du président d'Akewa accélérateur de partenaires en ligne ainsi que de plusieurs jeunes que s'est déroulée cette cérémonie de signature de premières conventions de partenariat.

En effet, c'est parce que le Bassin du Congo avec sa biodiversité exceptionnelle et ses ressources naturelles constitue un patrimoine pour l'Afrique, mais également pour la Francophonie et l'humanité que cette étape de signature est un moment tellement important.

Dans son mot de bienvenu, le représentant de l'Organisation internationale de la Francophonie pour l'Afrique Centrale (REPAC), projet Alphonse Waguena, a souligné que ce milieu naturel est continuellement confronté aux nombreux de défis environnementaux que sont la déforestation, la dégradation des sols et les impacts du changement climatique.

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Tous ces défis nécessitent une action concertée et des initiatives locales pour les relever efficacement. C'est pour fête raison que l'OIF a lancé, dans le cadre de sa nouvelle programmation 2024-2027, l'appel à projet de " Soutien aux initiatives environnementales dans le Bassin du Congo " .

Il faut dire que ce projet a pour objectifs principaux de capitaliser sur les expériences réussies dans la région pour un passage à l'échelle et d'améliorer à la résilience des populations et des écosystèmes du Bassin du Congo. Ce projet vise également à réduire les conflits agropastoraux et le chômage des jeunes, en leur offrant des perspectives de formation et d'emploi durables, notamment à travers la valorisation des sous-produits forestiers et agricoles.

Aussi, pour soutenir les initiatives et durables, l'OIF a lancé trois appels à projets au bénéfice des pays du pays du Bassin du Congo qui ont été diffusés afin de sélectionner des partenaires de mise en œuvre. Ces appels visaient à soutenir : les innovations environnementales ; l'entreprenariat agricole ; la création de laboratoires vivants d'écho-innovant pour une agriculture durable.

"Nous avons été impressionnés par la quantité, la qualité de la diversité des projets soumis, témoignant de la vitalité et de la créativité du Bassin du Congo. Au terme d'une analyse minutieuse de plus de 325 dossiers de candidatures recueillis et des entretiens bilatéraux organisés, l'OIF à retenu 10 structures nationales, porteuses de projets structurants", a précisé le représentant du REPAC.

Concernant les structures choisis se verront attribuer un budget global de 675500 euros, soit 443 000 000 FCFA afin d'accompagner près de 200 jeunes et femmes porteurs d'initiatives environnementales pour la préservation du Bassin du Congo, ainsi que de projets contribuant à assurer une sécurité alimentaire dans la région. Pour cet appel à projets liés à la thématique susmentionnée dix structures ont été retenues parmi lesquelles on retrouve Akewa Accélérateur du Gabon pour l'appel à projets sur les innovations environnementales dans le Bassin du Congo et l'Ecole nationale de développement rural (ENDR) pour l'appel à projets sur l'entreprenariat agricole des jeunes dans le Bassin du Congo.

Selon Akewa Accélérateur, un des bénéficières de cette convention signée ce jour a pour objectif de former et d'accompagner 30 jeunes et femmes qui ont des initiatives dans le secteur de l'environnement spécifiquement. Il s'agira de former dans le domaine de l'entreprenariat, mais également de les accompagner dans le développement de leurs innovations parce que certains viennent avec les idées, d'autres ont des prototypes.

Donc il faut structurer tout cela explique Stella Noumi responsable du pôle opérationnel développement recherches et innovations Akewa accélérateur par ailleurs la coordinatrice du projet d'accompagnement des initiatives environnementales portées par les jeunes et les femmes du Bassin du Congo. Elle n'a pas manqué de remercier l'OIF car cette institution les bénéficiaires auront un fond qui leur sera alloué qui va leur permettre de développer leurs prototypes et pourquoi pas commencer à les formaliser leurs startup et également déployer des actions marketing.

En termes de critères précise-a-t-elle, il faut dire que ce sont les jeunes dont l'âge varie entre 15 et 35 ans selon la charte africaine. Et d'autres critères c'est de dire aux jeunes que les projets avec lesquels ils doivent postuler ce sont les projets qui sont dans le domaine de la sécurité alimentaire, la préservation de l'environnement, la lutte contre le changement climatique, mais aussi la gestion durable des ressources naturelles. Donc, il faut avoir des projets dans ces quatre domaines pour être retenu. L'incubateur cible pour l'année 2024 la province de l'Estuaire et particulièrement le grand Libreville (Akanda, Libreville et Owendo).

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