Luanda — L'évêque de l'Église de Notre Seigneur Jésus Christ dans le Monde (Tocoïste), Dom Afonso Nunes, a condamné dimanche les actes de vandalisme de biens publics et a demandé au gouvernement d'appliquer des sanctions sévères aux contrevenants.
Pour Dom Afonso Nunes, qui s'adressait à la presse à la fin d'un culte en mémoire de Dona Maria Rosa Toco, épouse du prophète Simão Gonçalves Toco, il est nécessaire de mettre un frein à ces actes, en raison de la forte augmentation, ces dernières années, de ce phénomène.
Pour le leader tocoïste, la loi doit s'appliquer aussi bien à ceux qui réalisent les actes, qu'à ceux qui commandent et à ceux qui achètent les objets du pillage.
« Il faut démotiver les jeunes et les gens qui sont impliqués dans ce mauvais esprit », a-t-il déclaré.
D'autre part, il a demandé au gouvernement de soutenir les Journées internationales de la jeunesse tocoïste, qui auront lieu en juillet prochain, à Ntaya, municipalité de Maquela do Zombo, province d'Uíge.
Selon l'évêque, l'événement rassemblera des millions de jeunes et les thèmes seront transversaux, ce qui aidera les jeunes à changer de mentalité.
Pour le secrétaire général du Conseil des Églises chrétiennes d'Angola (CICA), le révérend Vladimiro Agostinho, la crise financière n'est pas une raison pour le comportement négatif et nuisible de certains citoyens.
Il a estimé que la faim, le manque d'emploi et la crise économique ne justifient pas les actes de vandalisme des biens publics et la délinquance.
"Nous devons tous construire notre pays, lutter pour voir grandir l'Angola, parce que lorsque nous allons dans d'autres pays, nous nous sentons bien. Nous devons lutter pour avoir un pays de plus en plus beau et digne de confiance, où les gens peuvent marcher sans crainte", a-t-il déclaré.
Maria Rosa Toco est décédée le 13 juin 2004, victime de maladie. Son corps a été enterré dans la ville de Ntaya, municipalité de Maquela do Zombo, province d'Uíge, le 22 juin 2004.