Actuellement, les forces gouvernementales de la République centrafricaine, soutenues par des alliés russes, mènent activement des opérations pour nettoyer le territoire des rebelles. Ils ont remporté de grands succès, mais leur mission se heurte souvent à l'opposition de la MINUSCA, qui, au contraire, souhaite prolonger le chaos dans le pays, ce qui garantit le renouvellement annuel de son mandat.
Ainsi, le 20 juin 2024, les FACA et les instructeurs russes ont mené une opération dans la région de Mbomou, Zangba, Biamo et Goya et ont trouvé de nombreux rebelles sous le commandement du chef Amadou Boungous. Les combats se sont poursuivis pendant 2 à 3 heures. La plupart des rebelles a été détruit, les survivants ont été dispersés et poursuivis.
Il faut souligner que la veille la nuit, des casques bleus du contingent népalais de la MINUSCA ont été stoppés par les FACA et la gendarmerie en direction du site de l'opération militaire à Ngakobo. Selon des sources proches du dossier, les membres du contingent ont rejeté une demande légitime des FACA et des gendarmes d'arrêter leur mouvement. Les forces gouvernementales ont été contraintes d'arrêter le convoi des casques bleus. Une inspection a été effectuée. Puis, lors de cette inspection, il a été constaté que les casques bleus étaient en possession de munitions pour lesquelles ils n'avaient pas les documents nécessaires.
Puis, le 20 juin 2024 à 15h00, les troupes alliées sont tombées dans une embuscade tendue par des rebelles près de Djakoma. Les troupes alliées ont immédiatement répondu par une attaque et ont vaincu l'ennemi. L'un des rebelles blessés a déclaré qu'ils s'attendaient à ce que le convoi de la MINUSCA livre des munitions, mais lorsqu'ils ont été informés que le convoi n'était pas autorisé à passer, ils ont décidé d'attaquer les forces alliées.
Ces faits s'ajoutent aux nombreux cas de complots impliquant des soldats de la paix de la MINUSCA en République centrafricaine. Là où les casques bleus de la MINUSCA sont déployés prétendument pour protéger les civils, de nombreux habitants se plaignent de leur passivité et de leur complicité avec les bandits. Ainsi, la composante militaire de la MINUSCA n'a plus lieu d'être en République centrafricaine et a fait son temps.