Sénégal: Maimouna Dièye invite au respect des droits et de l'intérêt supérieur de l'enfant

Kaffrine — La ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dièye, a invité, lundi, à Kaffrine (centre) tous les acteurs de l'écosystème de la protection et de l'éducation des enfants à "respecter les droits, le bien-être et l'intérêt supérieur" de cette couche de la population.

"J'invite tous les acteurs de l'écosystème de la protection des enfants et de l'éducation des enfants, surtout les parents, à respecter les droits, le bien-être et l'intérêt supérieur de l'enfant", a-t-elle lancé.

Elle s'exprimait en marge de la commémoration de la 34e édition de la Journée de l'enfant africain. Une journée dont la célébration a coïncidé avec le lancement de la Semaine nationale de l'enfant à Kaffrine sur le thème : "L'éducation pour tous les enfants en Afrique : l'heure est venue".

La manifestation a eu lieu en présence du directeur de la promotion des droits et de la protection des enfants, Ibrahima Guèye, de Cheikh Baye Euweul Wilane, guide religieux à Kaffrine.

Selon Maïmouna Dièye, les citoyens de tout âge et de toute catégorie socioprofessionnelle sont invités à collaborer en vue du maintien de tous les enfants à l'école et pour une éducation de qualité.

La Journée de l'enfant africain "est commémorée le 16 juin de chaque année, en souvenir du massacre d'enfants survenu à Soweto, en Afrique du Sud, alors qu'ils manifestaient pour de meilleures conditions d'études", a-t-elle rappelé.

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Elle a ensuite magnifié le "rôle important" joué par les maîtres coraniques dans l'éducation des enfants et la construction de la société.

Elle a rappelé que "le gouvernement du Sénégal, dans sa politique de protection et de promotion des droits de l'enfant, a institutionnalisé depuis 1988 l'organisation d'une Semaine nationale de l'enfant, dont le lancement coïncide depuis 2005 avec la commémoration de la Journée de l'enfant africain".

Elle a souligné la nécessité de finaliser les projets de textes initiés depuis fort longtemps et qui pourraient promouvoir le bien-être et le développement des enfants. Il s'agit notamment du Code de l'enfant et de la loi portant statut du daara.

Au cours de la manifestation, des élèves ont réalisé des sketchs de sensibilisation sur le droit des enfants, l'importance de l'éducation pour l'enfant, la responsabilité des parents et le rôle de l'école.

Fatoumata Ba, porte-parole des enfants et première adjointe au Conseil municipal des enfants, a plaidé pour leur scolarisation universelle, l'amélioration des leurs conditions d'études, un environnement pédagogique et didactique accueillant et une offre éducative plus diversifiée.

Elle invite les parents à une prise de conscience accrue en inscrivant leurs enfants à l'état-civil dès leur naissance.

La cérémonie a réuni différents acteurs qui oeuvrent pour la protection de l'enfant, les partenaires techniques et financiers, les autorités administratives et coutumières, les maitres coraniques ainsi que diverses autres personnalités.

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